BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb10450652s

Richelet, Jacques (17.. – 18..)

« Hippiâtre lyonnais, né dans la 1re moitié du XVIIIe siècle. Il s’intitule vétérinaire, mais, à en juger par son ouvrage (qu’il dit approuvé par les Écoles vétérinaires de Paris, Lyon et Rouen?), il n’a pas dû pousser ses études bien loin. Dans l’avant-propos de son petit Traité, il dit : « Je suis arrivé à l’âge de 82 ans, et j’en ai passé plus de 60 à pratiquer la Médecine des Chevaux dans différentes Provinces de France. » Richelet n’était cependant qu’un empirique et fils d’un empirique dont les leçons sont sans doute les seules qu’il ait jamais reçues : ses remèdes sont puérils, quelques-uns répugnants[1], en général copiés sur les vieux livres de maréchalerie, ce qui n’a pas empêché son ouvrage — comme celui de Beaugrand — d’avoir un succès prodigieux et d’innombrables éditions; il est certain qu’il en existe d’autres que celles décrites ci-dessous, qui sont les seules que je connaisse. Mais, chose singulière, malgré les milliers d’exemplaires qui en ont été répandus, principalement dans l’Est, pendant plus de 60 ans, le Trésor des Laboureurs est devenu introuvable. » Mennessier de La Lance (1915-1921)


1. Pour certains emplâtres, il emploie les excréments humains, pour certains breuvages, le sang des règles d’une femme ou fille, l’urine de vache, etc.