Fouquier d’Hérouel, Antoine-Éloi-Jean-Baptiste (1784 – 1852)

« Éleveur, agronome et homme politique français, 1784-1852. Il entra, en 1815, dans la Maison militaire du Roi et donna sa démission en 1824, comme chef d’escadrons de carabiniers. Il se fixa alors dans sa terre d’Hérouel, où il se livra à l’agriculture et à l’élevage. Partisan de l’amélioration par le pur sang, il le croisa, avec trop peu de ménagements, avec les juments de l’Aisne, communes et abâtardies par le mauvais étalon rouleur belge. Aussi, s’il obtint quelques rares succès, les produits furent, en général, décousus et d’une vente difficile. Mais il était trop perspicace pour persévérer dans l’erreur commise, et les conseils qu’il donne dans l’ouvrage décrit plus loin indiquent une évolution raisonnée dans la pratique de sa méthode. Membre du Conseil général de l’Aisne, président du Comice de Saint-Quentin, membre du Conseil supérieur de l’Agriculture, il fut élu, en 1849, représentant de l’Aisne à la Législative et fut nommé sénateur en 1852, à la création du Sénat. Il devint, vers cette époque, membre titulaire, pour la section de l’économie du bétail, de la Société impériale et centrale d’Agriculture dont il était déjà membre correspondant et mourut peu après.Pour une bonne notice biographique de Fouquier d’Hérouel, et un intéressant historique de son élevage, voyez Gareau. » Mennessier de La Lance (1915-1921)