BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb10497950f.public

Dubost, Antoine (1769 – 1825)

« Antoine ou Alexandre Dubost [1]. Ancien adjoint du génie, peintre et lithographe français, 1769-1823. Nommé adjoint du génie en l’an II, il donna sa démission en l’an V et se fixa alors à Paris. Son père étant mort en 1799 et lui ayant laissé une belle fortune, il put satisfaire à son goût pour les chevaux et posséda des chevaux de course qu’il monta lui-même. Le n° 3 du Bulletin décadaire de la République française (3e Décade de Vendémiaire an VII) rend compte d’une course que le Directoire avait comprise au nombre des différents jeux par lesquels il fit célébrer à Paris, le 1er Vendémiaire an VII, la fête de la fondation de la République, Dubost gagna le 1er prix et Carle Vernet le second. Le 1er prix était un fusil double, garni en argent, les canons enrichis d’or et une carabine garnie en argent, à double détente, canon rayure à étoile; deux groupes de porcelaine de Sèvres représentant le sacrifice d’Iphigénie et le triomphe de l’amour formaient le second. Le Ministre de l’Intérieur, précédé de deux huissiers et de quatre hérauts, donna aux vainqueurs, au pied de l’autel de la Patrie « l’accolade fraternelle ». Ces distractions ne l’empêchaient pas de continuer ses études de peinture; il exposa sa première œuvre au salon de 1801 et obtint une 1re médaille à celui de 1804.
Mais sa passion pour les chevaux l’entraîna vers 1807 en Angleterre, où il resta 6 ans et il n’est pas aisé de s’expliquer comment il put, à cette époque, y aller et y demeurer. Il paraît d’ailleurs « qu’il y éprouva de cruelles persécutions », ce qui ne l’empêcha pas d’y obtenir des succès aux expositions de peinture. Il revint à Paris en 1813 et exposa des tableaux du genre classique et mythologique qui lui valurent une réputation méritée.
En 1825, il eut avec un architecte, son voisin, au sujet d’un pavillon, une querelle qui se termina sur le terrain de la manière la plus malheureuse : les deux adversaires furent tués. » Mennessier de La Lance (1915-1921)


Newmarket — Collection d’onze Planches lithographiques représentant la vue de Newmarket et la vie du Cheval de Course, par A. Dubost, ex-Capitaine-Adjoint du Génie, Auteur des tableaux de Damoclès, Ulysse et Ténélope, Vénus et Diane, Cléosthène ou le Joueur dépouillé, Brutus et Porcia, Préparatifs de Course, La vue de Hyde-Park, l’Arabe du Désert, etc., etc., etc. — Le premier cahier contient les Planches suivantes. — Frontispice: la vue de Newmarket et de la principale Course — 1re Planche : le Cheval de Course au Haras (Poulain) — 2e Planche : le Cheval de Course à la longe (Poulain) — 3e Planche : le Cheval de Course à l’Écurie (Plover, par Sir Peter) — 4e Planche : le Cheval de Course à l’Écurie où l’on selle (Eaton, par Sir Peter) — 5e Planche : le Cheval de Course au Poteau de départ (Vandyke, par Sir Peter) — Le deuxième Cahier contient : — 6e Planche : le Cheval de Course courant à Epsom (Pope, par Waxey) — 7e Planche : le Cheval de Course dans l’enceinte de la Maison où l’on pèse les Jockeys (Juniper, par Whiskey) — 8e Planche : le Cheval de Course au Poteau d’arrivée (Sir David, par Trumpeter) — 9e Planche : le Cheval de Course que l’on bouchonne (Morel, par Sorcerer) — 10e Planche : le Cheval de Course en vente à la Criée (Marmion, par Whiskey) —. Paris, Londres, Théophile Barrois fils, Librairie des Langues étrangères, quai Voltaire, n°11 et à la Librairie française et étrangère de Galignani, rue Vivienne, n°18, 1818.
1. Le Bulletin décadaire de la République française l’appelle Alexandre; Larousse l’appelle Antoine; la feuille unique qui constitue son dossier aux Archives de la guerre ne porte aucun prénom.