BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb10565649g

Combe, Julien (1790 – 1869)

« Julien-Bouquet Combe[1], officier de cavalerie français, 1790-1869. Né à Sète (Hérault), il eut de bonne heure le goût du métier militaire, entra en 1808 à l’École de Fontainebleau transférée peu après à Saint-Cyr où il devint caporal et fut nommé à sa sortie, en 1810, sous-lieutenant au 8e chasseurs. Lieutenant en 1813, aide-de-camp du général de Périgord, la même année, capitaine en 1814, il fut compris, à la 1re Restauration, comme adjudant-major, dans l’organisation des Chasseurs du Roi (1er Chasseurs). Aux Cent-Jours, il participa à l’organisation d’un corps de partisans en Bourgogne. Licencié en 1815, il s’enfuit à Bruxelles où il se maria avec la fille d’un colonel anglais. Rentré en France, il fut admis à la réforme spéciale par renonciation en 1818 ; puis, compromis dans une conspiration bonapartiste, il fut enfermé pendant 14 mois à la citadelle de Besançon, après quoi il fut jugé et acquitté. En 1830, il fut replacé au 6e Lanciers comme chef d’escadrons, grade qu’il prétendait avoir obtenu au corps franc de Bourgogne, puis en 1831, nommé lieutenant-colonel par récompense nationale et placé en 1832 au 5e hussards, puis au 9e dragons et au 10e chasseurs. Il resta 10 ans lieutenant-colonel et, malgré ses actives démarches, il ne put devenir colonel. Il entra alors, dans l’État-major des Places, et commanda successivement la citadelle d’Oléron et la place de Soissons. En 1850, il fut mis d’office à la retraite et mourut à Paris à 79 ans. Combe avait fait les campagnes de 1810 et 1811 en Italie, 1812 en Russie, 1813 en Saxe, 1814 en France. Ses états de services indiquent aussi celle de 1815 en Belgique, mais c’est sans doute une erreur, puisqu’il dit dans, ses mémoires qu’il reçut la nouvelle de la bataille de Waterloo quand il était avec son corps de partisans en Bourgogne. Il avait été contusionné par un boulet à la Moskowa. » Mennessier de La Lance (1915-1921)


1. Sur l’annuaire militaire, son nom est orthographié Combes ; sur son acte de baptême, le nom de son père et de son frère aîné qui lui servit de parrain est successivement Combes et Combe ; la moitié des pièces de son dossier porte le s à la fin du nom ; l’autre moitié n’en porte pas. Mais les lettres de lui qui se trouvent dans son dossier sont toutes signées Combe. C’est donc cette orthographe que j’ai adoptée et c’est d’ailleurs celle de ses Mémoires.