BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb10616997j

Grandmaison, Auguste-Thomas Le Roy de (1715 – 1800?)

« Lieutenant-général français (cavalerie). 1715-An IX. Lieutenant dans la Milice de Paris en 1733: lieutenant réformé à la suite de la Compagnie franche de Jacob, en 1741 ; capitaine réformé à la suite de celle de Dumoulin[1], et prisonnier de guerre la même année; capitaine dans Grassin-Cavalerie en 1744 ; rang de lieutenant-colonel et de nouveau prisonnier de guerre en 1748 ; capitaine aux Volontaires de Flandre en 1749 ; major de ceux du Hainaut, en 1737 ; prisonnier de guerre à Minden en 1758; colonel des Volontaires, du Hainaut la même année; brigadier en 1761 ; maréchal de camp et gouverneur de la Citadelle de Cambrai en 1762; employé en Corse en 1768 ; lieutenant général en 1781 et retraité en l’an IX, peu avant sa mort.Il avait fait campagne de 1741 à 1760 et avait été blessé d’un coup de feu. C’était un intrépide soldat « hazardant tout à la guerre où il a eu des affaires de la plus grande distinction », dit une note de son dossier. » Mennessier de La Lance (1915-1921)


1. La compagnie franche de Jacob et celle de Dumoulin s’illustrèrent pendant les campagnes de 1741 et 1742 contre Marie-Thérèse par une guerre de partisans et d’audacieux coups de main. Mais Grandmaison avoue lui-même que, pour cette guerre toute spéciale, les hussards hongrois, d’ailleurs puissamment secondés par les paysans soulevés à l’appel de Marie-Thérèse, leur furent souvent supérieurs.