BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb10721840g

Du Breuil-Pompée, Gabriel de Hollande (16.. – n. c.)

« Gentilhomme poitevin du XVIIe siècle. Il appartenait à la famille italienne Pompeo de Ollando qui vint se fixer en Poitou au XVIe siècle et était Seigneur du Breuil-Bessé, terre qui a repris son ancien nom quand elle sortit de la famille Pompée[1].
Duplessis[2] dit qu’on ne possède aucun renseignement biographique à son sujet et qu’on ignore « s’il a professé l’Équitation ou s’il ne fut, pour cet art, qu’un théoricien ». Du Breuil répond lui-même à cette question dans la note suivante qui termine son Traité et qui montre que c’était un homme de cheval et un veneur amateur; ce que, de nos jours, on appellerait un sportsman : « Amy Lecteur, forcé par mes amis de mettre sous la Presse ce mien petit œuure, ie te supplieray de m’excuser si ie ne te le fay voir écrit auec plus de politesse; l’œuure sort d’un Escuyer Chasseur et non d’un Orateur... »[3]. » Mennessier de La Lance (1915-1921)


« Les études récentes de Frédéric Magnin établissent que Du Breuil-Pompée aurait largement puisé son inspiration dans les écrits du Sieur de Lugny (1597). Ce plagiat imprimé assez tardif (1666) comporte parfois quelques oublis et réécritures malheureuses. L’hippiatrique est reprise du Traicté des Chevavlx de Baret de Rouvray. Cela n’empêchera pas d’être traduit en allemand. » Bibliothèque Mondiale du Cheval


1. Renseignement fourni par M. Ginot, conservateur de la Bibliothèque de Poitiers.
3. Le brave Du Breuil-Pompée a d’ailleurs littéralement copié son avis à « l’Amy Lecteur » sur celui que Baret, Sieur de Bouvray a joint à son Traicté des Chevaux. On voit que ce n’est pas d’aujourd’hui que les auteurs qui grillent de se faire imprimer imputent leur détermination aux instances de leurs amis.