BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11900738g

Du Teil, Jean (1738 – 1820)

« Général de division français (artillerie), 1738-1820. Surnuméraire au corps de l’artillerie en 1747; cadet la même année: sous-lieutenant en 1748; capitaine en 1763; major en 1776; lieutenant-colonel en 1786[1]; colonel en 1791; démissionnaire la même année; replacé et maréchal de camp en 1792; général de division en 1793. En l’an XIII, il fut nommé commandant d’armes à Lille, puis à Metz, où il resta jusqu’à sa mise à la retraite en 1814. II avait fait les campagnes de 1747 en Flandre[2]; de 1758 sur les cotes; de 1759, 60, 61, 62 aux armées du Rhin; de 1779 en mer; de 1781 sur les côtes; de 1792 à l’armée du Rhin; de 1793 en Italie. Il avait été blessé d’un éclat d’obus à Minden en 1759. » Mennessier de La Lance (1915-1921)

– Manœuvres d’Infanterie pour résister à la Cavalerie et l’attaquer avec succès. Par le Chevalier Duteil, Major du Régiment de Toul, du Corps-royal de l’Artillerie; de plusieurs Académies. Metz, chez Jean-Baptiste Collignon, à la Bible d’or, 1782.
1. Il était alors lieutenant-colonel au régiment d’Auxonne-Artillerie et il avait tellement su gagner l’affection de ses subordonnés qu’en 1790, le bruit ayant couru que, par suite d’une nouvelle organisation, il allait être envoyé dans un autre corps, les Bas-Officiers et Canonniers du régiment adressèrent au Roi une touchante supplique pour conserver le chef « auquel ils doivent et la tranquilité (sic) dont ils ont joui depuis ces malheureuses dissensions et la bonne harmonie qu’il a sçu si bien entretenir... ils recourent donc à vous, Sire, comme des enfants à leur père et des fidels sujets pour vous prier de leur conserver un chef si digne de leur amour, de leur reconnaissance et de leur obéissance... » Suivent les signatures, en tête desquelles celle du tambour-major Romont.
2. Il avait alors 9 ans et était « surnuméraire » dans l’artillerie. Il est probable qu’il accompagnait son père, qui était aussi officier d’artillerie.