BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb132560085

Fournier, Alphonse (1773 – 1848)

: Fournier, Nicolas-François

« Officier de cavalerie français, 1773-1848. Entré dans la Garde constitutionnelle du Roi en 1791, sergent-major au 3e Bataillon de Molière[1] en 1792; adjudant-major en 1794; lieutenant aux Guides de l’Armée de Sambre-et-Meuse en 1793; capitaine à la Légion des Francs, puis aux Guides de l’Armée d’Allemagne et au 8e Hussards en l’An VI; capitaine titulaire au 12e Hussards en l’An IX; réformé en l’An XI; capitaine au 25e Chasseurs en 1806 : aide de camp du général Fournier[2] en 1807; chef d’escadrons en 1808; colonel provisoire du 2e Lanciers en 1812; confirmé et nommé colonel du 3e Hussards en 1815; nommé adjudant commandant par le roi Louis XVIII en 1814; mis en demi-solde en 1815 et retraité en 1829. Campagnes de 1792 à 1796 aux armées du Nord, du Rhin et de Sambre-et-Meuse; 1797, 1798. 1799. 1800 et 1801 aux armées d’Allemagne et d’Italie; 1806 à 1809, Italie et Allemagne; 1812, 1813, 1814, grande armée et France; 1815, armée du Rhin. Deux blessures. » Mennessier de La Lance (1915-1921)


1. Bataillons parisiens qui prenaient le nom du quartier dans lequel ils se recrutaient.
2. François Fournier-Sarlovèze son frère, devenu en 1813 général de division. La biographie de ce brillant cavalier que sa folle bravoure, ses nombreux duels, ses excentricités de toute espèce et ses démêlés retentissants avec l’Empereur avaient rendu « légendaire de son vivant » a été écrite par le général Thoumas dans une brochure publiée chez Berger-Levrault en 1889 et reproduite au T. II de son ouvrage Les grands Cavaliers du 1er Empire. On s’étonne qu’aucune notice ne lui ait été consacrée dans les biographies Michaud, Didot-Hœfer, Larousse et autres.