Noyès, Pierre (1755? – 1818?)

« Vétérinaire français, né vers 1755, diplômé d’Alfort en 1779, mort vers 1818. Après avoir été vétérinaire pensionné par le Roi pour les États du pays de Foix, il fut vétérinaire en chef de l’armée des Pyrénées-Orientales, puis se retira à Montpellier où il exerça sa profession. » Mennessier de La Lance (1915-1921)

– Moyens d’arrêter les progrès de la Morve et principalement du Farcin, Maladies contagieuses et très rebelles, la première surtout qui a été jusqu’ici incurable; par le C. Noyés, Artiste Vétérinaire en chef de l’Armée des Pyrénées-Orientales, envoyé par les Représentans du Peuple dans le département de l’Hérault pour vérifier et constater l’existence de ces maladies. Montpellier, Imp. Tournel, An III Républicain.
– Traitement pour la Gale, par Noyés, Artiste Vétérinaire. Figuières, Fontenay-Picot, An III (1795).
– Du 12 Germinal, 4e année républicaine— Désinfection des Écuries et autres lieux où ont habité des bestiaux atteints de Maladies contagieuses comme la Morve, le Farcin, la Gale, la Clavelée ou Claveau, ou Picotte des moutons, la Péripneumonie, le Charbon pestilentiel, etc., par le Citoyen Noyés, Vétérinaire en chef de la 9e Division Militaire. [Montpellier ?], De l’Imprimerie républicaine de Fontenay-Picot, S. D. (An IV).
– Notice sur l’Art vétérinaire, sur son utilité et sur ses connexions avec l’Économie rurale et la Médecine, lue à la séance de la Société de Médecine pratique de Montpellier le 2 Juin 1806 par M. Noyez, Membre titulaire de cette société. Montpellier, Imp. de J.-G. Tournel, 1806.
– Essai sur la création de deux mots ou termes techniques savoir : un pour la Médecine des animaux, connue sous le nom d’Art vétérinaire, de Médecine vétérinaire; et l’autre pour celui qui exerce cette science; dédié à Son Excellence le Ministre de l’Intérieur; par Pre Noyez, Médecin Vétérinaire,anciennement breveté et pensionné par le Roi et par les États du Pays de Foix; ex-Médecin Vétérinaire en chef de l’Armée des Pyrénées-Orientales; Membre titulaire de la Société de Médecine pratique de Montpellier, de la Société d’agriculture de l’Hérault; Membre correspondant de la Société de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse, etc. Montpellier, Jean-Germain Tournel, 1807.
– Rapport fait à la Société (d’Agriculture de l’Hérault) dans sa séance du 2 Avril (1808) sur une lettre de M. Tupputi au Président de la Société d’Agriculture du Département de la Seine touchant plusieurs objections que lui ont faites MM. Huzard et Desplas, 1° contre la fécondité des Mulets, 2° contre l’existence des Jumarts, 3° contre le vomissement des Moutons, 4° contre l’accouplement des Buffles avec les Vaches; propositions contenues dans son ouvrage intitulé Réflexions succinctessur l’État de l’Agriculture et de quelques parties de l’Administration dans le Royaume de Naples, lettre envoyée par l’auteur quand elle a été publique, avec l’ouvrage cité, à la Société d’Agriculture de l’Hérault à qui il en a été fait hommage par M. P. Noyés, Vétérin (Médecin Vétérinaire), Membre de la Société. Montpellier ?, , 1808.
– Mémoire sur les diverses Conformations des Chevaux destinés au Service des Armées, suivi de quelques notions sur les Haras, Couronné par l’Académie Royale des Sciences de Prague, dans sa séance du Janvier 1808; par Pierre Noyés de Mirepoix, département de l’Ariège, Vétérin (Médecin vétérinaire) anciennement breveté et pensionné par le Roi et par les États du pays de Foix; ex-Médecin vétérinaire en chef de l’armée des Pyrénées-Orientales; Membre titulaire de la Société de Médecine pratique de Montpellier; de la Société d’Agriculture de l’Hérault; Membre correspondant de la Société de Médecine, Chirurgie et Pharmacie de Toulouse; de la Société de Médecine de Marseille, etc., etc., etc. Montpellier, Imp. Fontenay-Picot, S. D. [1808].
– Mémoire sur la tonte des Solipèdes et des autres animaux domestiques, où l’on expose les avantages de cette opération pour entretenir en santé et en vigueur surtout les premiers de ces animaux et pour aider chez tous au traitement de plusieurs maladies qui, sans cela, seroient incurables, par M. Noyez, Médecin Vétérinaire à Montpellier, membre de la Société de Médecine pratique, etc. [Montpellier], , S. D. [1811].