Quentin, Jean-Joseph-François (1770 – 1845)

« Officier de cavalerie français, 1770-1845. Capitaine provisoire adjoint aux États-Majors en 1792, mis en arrestation le 4 avril 1793 et mis en liberté le 4 Brumaire an III, il fut nommé sous-lieutenant au 22e de cavalerie en l’an IV, lieutenant en l’an V, capitaine en l’an VI, rang de chef d’escadrons en 1813, chef d’escadrons en 1815, retraité et nommé lieutenant,-colonel honoraire en 1826. Il fut rappelé à l’activité (comme chef d’escadrons) en 1832 pour commander le dépôt de remonte d’Alençon et retraité, définitivement cette fois, en 1833. Il avait fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée du Nord, ans II, III, IV, V, VI, VII, VIII et IX aux armées du Rhin et d’Helvétie, XI en Suisse, XIII, XIV, 1807 et 1809 à l’armée d’Italie, 1812 en Russie, 1813 en Saxe et 1814 en France. Blessé d’un coup de lance à la cuisse à Schlowo, il eut le bras fracassé d’une balle à la Moskowa et la jambe percée d’une autre à Craonne, en 1814. Quentin était le fils d’un avocat à la cour de Metz exerçant à Château-Salins et premier conseiller de l’hôtel de ville de cette ville, et il avait, à plusieurs reprises, exercé des fonctions d’État-major, ce qui indique qu’il avait une bonne instruction. D’autre part, on vient de voir quels étaient ses services de guerre : tout cela ne l’empêcha pas de rester 17 ans capitaine. Exemple à méditer par les ambitieux trop pressés! » Mennessier de La Lance (1915-1921)


« Officier de cavalerie français, 1770-1845, a été nommé chef d’Escadrons en 1815 et probablement retraité vers 1828, mais j’ignore les dates de ses promotions aux grades de sous-lieutenant, de capitaine et de lieutenant-colonel ainsi que ses campagnes. » Mennessier de La Lance (1915-1921)