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García Cabero, Francisco (17.. – ....)

: García Cavero, Francisco

«Hippiâtre espagnol, qui pratiquait a Madrid, dans la première moitié du XVIIIe siècle et fut, en 1740, attaché aux écuries royales. C’est un des plus féconds écrivains espagnols en ce qui concerne l’art vétérinaire. Une grande, partie de son œuvre est consacrée à défendre les vétérinaires contre les accusations des médecins; mais il dut se défendre lui-même plusieurs fois contre ses confrères. Un docteur, Francisco Suarez (de Ribeira), dans un ouvrage intitulé Templador medico ayant parlé des vétérinaires en termes méprisants, Cavero y répondit par son Templador veterinario de la Furia vulgar, en defensa de la faculdad veterinaria, o medicina de las bestias, y de los Albeylares peritos y doctos, 1727, ouvrage bien écrit, au dire du professeur Rodriguez (de Madrid). — L’année suivante, Cavero fit paraître Curacion racional de los irracionales y conclusiones veterinarias, etc. Dans la seconde partie de cet ouvrage, il s’attache à prouver que tous les principes fondamentaux de la médecine humaine sont les mêmes que ceux de la médecine vétérinaire. — Sa Veterinaria apologetica (1729) contient une critique du traité de chirurgie du Dr Ant. Monraba y Roca, démonstrateur d’anatomie à Lisbonne. — En 1731, Cavero publie à Madrid : Apendice dogmatico al Templador y conclusiones veterinarias contra la esceptica aprobacion del Dr Martin Martinez al libro de Sande. C’est encore un ouvrage de polémique pour la défense de la médecine vétérinaire outragée. Un petit Tratado en que se manifesta la curacion de las lupias tumorosas lui mit à à dos plusieurs de ses confrères, entre autres Benavides (de Madrid) et Moraleda (de Séville). Il leur répondit par son Adiccion racional y methodica a la curacion de la lupia tumorosa y destierro de ignorancias, hijas de los errados conceptos de Joseph Andres Moraleda, etc. (1732). Ses Instituciones de Albeyteria, y Examen de practicantes ella (Madrid, 1710) eurent un grand succès et de nombreuses éditions (il en parut encore une en 1830). Son dernier ouvrage, Adiciones al libro de Instituciones de Albeyteria (Madrid, 1756), renferme ses observations personnelles sur l’épilepsie du cheval et du chien.» Neumann (1896)