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Haubner, Gottlieb Karl (1806 – 1882)
: Haubner, Gottlieb Carl
« Directeur de l’École vétérinaire de Dresde. Il naquit à Ilettstædt en Thuringe, le 18 septembre 1806, et fit ses études à l’École vétérinaire de Berlin de 1826 à 1829. […]En 1831, Hauhner quitta Berlin, où il avait pratiqué pendant deux ans, et devint vétérinaire du cercle d’Ortelsburg; en 1836, il passa à celui de Greifswald. Il fut, en même temps, chargé d’un cours de médecine vétérinaire à l’Académie d’économie rurale créée en 1835 par Schulze à Eldena, près de Greifswald. Il commença dès lors la rédaction des excellents ouvrages qui ont fait sa grande réputation. En 1837, il se fit recevoir docteur en philosophie à l’Université d’Iéna. En 1842, il fut nommé vétérinaire départemental de tout le district de Stralsund; en 1845, professeur à l’Académie d’Eldena. Les travaux qu’il avait publiés le firent appeler en 1853 à l’École vétérinaire de Dresde. Il y fut chargé d’enseigner la police sanitaire, la médecine légale, la thérapeutique, et de diriger, avec l’hôpital et la policlinique, l’École elle-même. Hauhner se révéla dès lors comme un organisateur remarquable, novateur et énergique. Il rendit à la Saxe les plus grands services au point de vue de la police sanitaire et de l’hygiène des animaux, ainsi que de renseignement vétérinaire. Les mesures qu’il a fait prendre ont amené la suppression de l’empirisme en Saxe et donné une excellente organisation vétérinaire. Les charges qu’il a successivement accumulées lui ont permis d’arriver à son but : en 1856, membre de la commission des affaires vétérinaires, et vétérinaire en chef du royaume; en 1862, commissaire des épidémies; en 1878, conseiller sanitaire intime. Il prit sa retraite en 1879 et mourut à Dresde le 17 avril 1882, sans avoir cessé de collaborer aux travaux de la Commission des affaires vétérinaires. En 1888, son buste en marbre a été placé solennellement à l’Ecole de Dresde, aux frais d’une souscription de ses anciens élèves et de ses amis. Haubner a publié de nombreux articles dans le Magazin für die ges.Thierheilkunde , dans le Bericht de Saxe et d’autres recueils périodiques vétérinaires. Il avait une notoriété populaire qu’il devait surtout à son « Traité de médecine vétérinaire rurale » ( Landwirthschaftliche Thierheilkunde ), dont la première édition est de 1839-1842, et la huitième de 1880. On lui doit aussi un traité de thérapeutique (1838), un excellent traité d’hygiène des animaux de la ferme (1845; 4 e édition, 1881) et un Manuel de police sanitaire ( Handbuch der Veterinärpolizei , Dresde, 1859), qui sera longtemps consulté avec fruit. » Neumann (1896)