BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb10673992b

Crachet, Pierre-Marie (17.. – 18..)

« Médecin et vétérinaire français. Fin du XVIII e et commencement du XIX e siècles. Son père, maréchal-ferrant à Nielles-lez-Bléquin, près de Saint-Omer, avait soigné les chevaux d’un régiment de cavalerie atteints de la morve et n’en avait recueilli que des déboires auxquels son fils attribua sa mort. Il embrassa alors avec ardeur les idées révolutionnaires, mais défendit d’une manière touchante la mémoire de son père. » Mennessier de La Lance (1915-1921)

– Exposition d’une nouvelle doctrine sur la Médecine des Chevaux, offrant les moyens de prévenir avec certitude, de guérir malgré leur violence ou leur malignité des maladies qui avoient toujours passé pour des fléaux nécessaires, insurmontables, parceque l’origine et le caractère en étaient voilés à tous les yeux ; par Pierre-Marie Crachet, Médecin de l’Université de Montpellier — Mémoire composé sur les notes d’observation de Robert Crachet, son Père, de son vivant Maréchal et Laboureur à Nielleslez- Bléquin, près de Saint-Omer — Prix 25 sous —. Paris, Croullebois et Aubry, l’an 2 e de la République.

– Exposition d’une nouvelle doctrine sur la Médecine des Chevaux, par Pierre-Marie Crachet, Médecin de l’Université de Montpellier, ex-Inspecteur général pour la Maladie de la Morve. Ouvrage composé d’après les notes d’observations de Robert Crachet... Troisième Édition, avec des augmentations et plusieurs éclaircissements et à laquelle on a ajouté sous forme d’appendice des extraits de pièces relatives aux travaux du Père et du Fils. Paris, l’Auteur et Didot le jeune, An VII.

– Des Esquinancies simples, malignes, contagieuses et épizootiques, reconnues et observées pour la première fois chez les Chevaux, les Bêtes à cornes et les Porcs, avec quelques aperçus nouveaux sur les Épizooties, par Pierre-Marie Crachet, Médecin de l’Université de Montpellier, Ex-Inspecteur général des Chevaux pour la Maladie de la Morve, Vétéran à la 10 e Demi-Brigade. D’après la doctrine et la pratique de son Père. Mémoire détaché d’un manuscrit intitulé Le Vétérinaire Rustique. Paris, A. J. Marchant, An XI (1802).