Bibliothèque mondiale du cheval

L’homme à cheval au XIX e siècle : Antoine d’Aure / GUILLOTEL Gérard, 1999
L’homme à cheval au XIX e siècle : Antoine d’Aure — Gérard Guillotel. / GUILLOTEL Gérard
: Paris , Éditions Belin, 1999
: contient un choix de documents; avec une bibliographie p. 215
: 1 vol.
: 215 p.
: 17 x 24 cm
: Illustrations, photos
Français
EAN 9782701126135

: Art / Histoire

« Antoine Cartier d’Aure, né en 1799 à Toulouse, fils posthume d’un ancien garde du corps de Louis XVI, sorti du Prytanée militaire de La Flèche, fut à l’âge de quinze ans, en 1814, élève-écuyer à l’École de Versailles, conservatoire de la doctrine équestre française, codifiée au XVIII e siècle. Écuyer cavalcadour de Louis XVIII et de Charles X, il passe, en 1827, à la tête du manège de Versailles. Après sa fermeture en 1830, il devient pour seize ans le prince des maîtres de manège parisiens, sous Louis-Philippe. Puis, nommé Écuyer en chef à Saumur, il y dirige l’instruction équestre de 1847 à 1855. En 1856, il devient Écuyer Inspecteur des Écuries Impériales ainsi que Inspecteur des Haras Impériaux. Jouissant alors d’une renommée européenne, il va disparaître prématurément en 1863.
Gérard Guillotel qui fréquente depuis un quart de siècle le manège autrefois de l’École de cavalerie de Saumur aujourd’hui de l’École nationale d’équitation a entrepris ici la reconstitution méthodique de l’existence de l’écuyer français le plus emblématique du XIX e siècle. » Présentation de l’éditeur (1999)

« On ne saurait être trop reconnaissant à Gérard Guillotel de posséder cette vivacité de plume qui correspond bien au brillant du personnage qu’il campe ici d’un seul trait nuancé à la manière du calligraphe, le comte Antoine d’Aure. Tout le monde connait celui qui fut écuyer en chef du manège de Saumur de 1847 à 1855, mais il n’était pas de cheval qui, après avoir été formé à l’école des d’Abzac, donné d’apprécier à sa juste mesure la stature de l’homme découvrit les qualités du cheval normand et entreprit sa mise en valeur dans ses manèges parisiens. La dernière partie de sa vie le vit Inspecteur des écuries de Napoléon III, écuyer de l’Empereur et enfin Inspecteur Général des Haras. Tout ce qui concernait le cheval l’intéressait. Ce fut un grand cavalier qui eut l’intelligence de savoir qu’il fallait adapter l’équitation au tout venant. Cette biographie permet de découvrir un écuyer et un auteur toujours aussi moderne. » IFCE