Hippodrome — Souvenirs Équestres / SWEBACH Bernard-Édouard, 1850 | |||||||||
Hippodrome — Souvenirs Équestres, par E. Swebach.
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SWEBACH Bernard-Édouard
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Français |
« Album assez rare, contenant 16 jolies lithographies en couleurs représentant des scènes de l’Hippodrome : Course de vitesse des Amazones — Les Sauteurs de Versailles (avec une amazone assise à droite) — Le Défilé — Le Pistolet — Les Barbieri (sic) — La Croix de Berny — Course de haie des Amazones — Jeux Équestres — La Chasse — La Partie de Barres — Ventrée du carrousel — L’Épée — Les Singes — Les Chars de Rome — Course de vitesse des Jockeys — Jeux de la 4 e Olympiade .
Pour l’historique de cet établissement, voyez l’ Hippodrome Illustré .
En dehors de ces recueils, l’œuvre d’Édouard Swebach comprend un grand nombre de pièces isolées, de tout format, parmi lesquelles : Petites Macédoines — Nouvelles Macédoines — Macédoines Russes — Études de Chevaux de Chasse — Désagrément des Voitures — Voitures Russes (sujet aussi traité par son père ) — Steeple-Chase — Un Marchand de Chevaux Anglais — Intérieur d’Écurie (sujet différent de l’Écurie de Hussards citée plus haut) — Marché aux Chevaux (sujet aussi traité par son père) — Les Parieurs — Journée d’un Cocher (cité par M. Beraldi et que je ne connais pas) — Nombreuses lithographies in-8°, in-4° et in-f°, en noir, en couleurs, ou rehaussées de blanc, représentant des courses, des épisodes de steeple et de chasse a courre, des chevaux a la promenade, etc., etc.
On ne saurait les mentionner toutes, car la production de cet artiste a été considérable, publiée par de nombreux éditeurs différents : Jeannin , Turgis , Mayer , Pillotte , Delpech , Langlumé , Lemercier , Engelmann , Tessari , Melle Formentin , Avanzo , etc., et finalement dispersée partout. Le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale n’en peut donner qu’une faible idée, car il est assez pauvre en ce qui concerne l’œuvre d’Édouard Swebach. Il avait bien attrapé le coup de crayon de son père, et, quand, au bas d’une lithographie, la signature n’est précédée ni de prénom, ni d’initiale, on peut, ainsi que le fait remarquer M. Beraldi, être incertain sur l’attribution de l’œuvre au père ou au fils. Toutefois, Édouard commet une faute d’anatomie qui lui est spéciale : tous ses chevaux sont fardés, de sorte que, quand ils sont représentés de profil ou de trois quarts, ce qui est presque toujours le cas, et quand le sujet est assez grand pour qu’on puisse distinguer la tare, la confusion est impossible.
Ses chevaux ont plus de vie, de mouvement et d’élégance que ceux de son père; mais le dessin en est moins correct, et ses compositions n’ont pas l’humour, l’esprit et le naturel qui caractérisent les charmantes petites scènes familières de celui-ci.» Mennessier de La Lance (1915-1921)