Bibliothèque mondiale du cheval

La Guérinière, écuyer du roi et d’aujourd’hui / FRANCHET D’ESPEREY Patrice École nationale d’équitation, 2000
La Guérinière, écuyer du roi et d’aujourd’hui — 4 e colloque — Les journées de l’E.N.E. / FRANCHET D’ESPEREY Patrice et École nationale d’équitation
: Saumur , École nationale d’équitation, 2000
: 1 vol.
: dossier d’accueil
: 29,7 cm
: Photos
Français

: Droit / Actes de colloque

« Dossier d’accueil du 4 e colloque "François Robichon de La Guérinière" organisé le 14 juillet 2000 à l’École nationale d’équitation. L’art de l’équitation s’est développé en France à la suite des guerres d’Italie. C’est avec la Guérinière que semble prendre naissance une véritable théorisation de l’équitation. Son livre École de Cavalerie est considéré comme une bible. Il est donc intéressant dans le concert des différents courants équestres, d’évaluer l’importance de ses apports et d’essayer de cerner ce qui pourrait en faire un héritier ou un précurseur.
Le contexte des pratiques héritées de la Renaissance peut se définir ainsi : facilité et légèreté aux aides, respect des capacités du cheval, absence de contrainte, liberté sur parole. Le premier apport de La Guérinière se situe au niveau de la reformulation des savoirs de ses prédécesseurs. Son travail de traduction lui permet de les faire passer d’une culture du XVI e à celle du siècle des lumières. Il ne s’attribue que l’invention de l’épaule en dedans. Elle fut reprise par ses successeurs, Dupaty de Clam et Steinbrecht , entre autres. Deux siècles et demi après, nous parlons encore de l’épaule en dedans. Qu’en sera-t-il en 2250 ? L’épaule en dedans sera-t-elle au cœur des débats ? La Guérinière croyait qu’elle était éternelle et Dupaty de Clam relance peu après le débat en affirmant que ce n’est pas la figure qui est de l’ordre de la création mais le savoir. » IFCE