Bibliothèque mondiale du cheval

IMAGE
IMAGE
IMAGE

L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur le site de :

Mémoire artificielle des Principes relatifs a la fidelle Représentation des animaux / VINCENT Antoine-François, 1779
Mémoire artificielle des Principes relatifs a la fidelle Représentation des animaux, tant en Peinture qu’en Sculpture. Première Partie, concernant le Cheval, par feu M. Goiffon & par M. Vincent, ci-devant son Adjoint, l’un des Élèves de l’École Royale Vétérinaire de Paris, & Professeur breveté par le Roi, attaché à cette École. Ouvrage également intéressant pour les personnes qui se destinent à l’art de monter à cheval. / VINCENT Antoine-François et GOIFFON Georges-Claude
: Maisons-Alfort , Paris , l’Auteur et veuve Vallat-la-Chapelle, 1779
: 4 feuillets non chiffré pour les titres, les errata, la Lettre au Roi et 152 p.; T. II, 163 p. y compris l’approbation et le privilège. Le T. III contient l’Atlas qui se compose de 23 grandes planches se dépliant et relatives à la représentation du cheval.
: 3 vol.
: in-f°
: 23 grandes planches se dépliant et relatives à la représentation du cheval
Français

: Elevage / Anatomie, mécanisme des allures et biomécanique

« Ces 3 tomes sont généralement reliés en un seul vol.

L’ouvrage concerne, exclusivement le cheval. Il devait être suivi de traités analogues sur la représentation des autres animaux, mais qui n’ont jamais paru.

Le texte est dû à la collaboration de Goiffon et de Vincent jusqu’à la fin du Livre IV du T. II. À partir du Livre V (p. 163), Vincent en est le seul auteur et il est aussi celui des belles planches de l’ Atlas . Ces planches sont d’un dessin très correct, et c’est certainement le premier ouvrage dans lequel l’anatomie du cheval ait été aussi consciencieusement étudiée au point de vue de la représentation artistique de cet animal. Le mécanisme des allures est aussi l’objet de plusieurs planches qui se rapprochent autant de la vérité qu’il était alors possible. Dans l’intéressant Discours Préliminaire qui précède l’ouvrage, les auteurs exposent les difficultés de l’observation des allures rapides et les moyens qu’ils ont employés pour les étudier. On sait d’ailleurs que ce n’est que tout récemment (1878) que la photographie instantanée a permis de résoudre ce problème délicat, et que ses révélations ont produit une stupéfaction qui n’est pas encore dissipée. (Voyez Duhousset , Salomon Reinach , etc.).

Marey , dans La Machine Animale , cite à plusieurs reprises, avec éloges, les travaux de Vincent sur le mécanisme des allures et leur réprésentation par le dessin. » Mennessier de La Lance (1915-1921)