« Pour parvenir à l’équilibre, nous devons choisir entre l’empirisme et la démarche
scientifique. Le but de cet ouvrage est de vous permettre de vous approprier des éléments
scientifiques accessibles. Par exemple, l’éthologie peut améliorer l’emploi des forces
du Cheval et, du même coup, l’équilibre du Cheval monté. Il se trouve que le principe
de la méthode, qui substitue la motricité acquise à la motricité innée, se prête admirablement
à l’analyse éthologique. Il en résulte que l’intelligence animale se démarque aujourd’hui
plus nettement de l’instinct, alors qu’ils faisaient naguère l’objet des plus grandes
confusions. Le principe de
Baucher
est une occasion de réconcilier le monde de l’équitation avec la communauté scientifique.
Dressage et éthologie sont désormais indissociables. Les modifications adaptatives
du comportement du Cheval d’école nécessitent des connaissances plus poussées que
celles qui sont enseignées généralement. C’est la raison pour laquelle l’étude du
comportement occupe une place importante dans cet ouvrage. En effet, tout doit être
tenté pour que le cavalier soit en bons termes avec son Cheval. Il n’est pas superflu
d’approfondir le comportement de l’animal pour que les modifications qu’on va lui
demander soient toujours avantageuses pour le cheval. Avec toujours le même souci
d’améliorer l’art équestre, l’auteur isole le principe d’alignement. Cette innovation
trouve, entre autre, une application inattendue dans le travail de deux pistes. L’époque
n’est plus à la barbarie et le cavalier ne doit plus représenter une menace pour l’animal.
Or, c’est le propre du système présenté dans ce livre, d’extraire le meilleur du cheval
sans jamais l’agresser. » Présentation de l’éditeur (1996)