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Équitation et Dressage / HAUTECLOCQUE Wallerand-Marie-Alfred DE, S. D. [1912] | |||||||||||
Équitation et Dressage. Méthode d’enseignement, par le Commandant W. de Hauteclocque
— Travail honoré d’une Citation au Bulletin officiel du Ministère de la Guerre.
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HAUTECLOCQUE Wallerand-Marie-Alfred DE
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Français |
« A — Le travail suivant a pour objet de fournir aux instructeurs les éléments d’une
méthode d’enseignement équestre. Cette méthode est basée sur les préceptes des grands
maîtres de l’Equitation française, notamment du
comte d’Aure
, et sur des travaux scientifiques récents. S’élevant au-dessus des questions de procédés,
elle constitue un petit manuel raisonné d’équitation et de dressage qui complète utilement
le Règlement. C’est, pour ainsi dire, le Livre du Maître annexé au Livre de l’Elève.
B — La nécessité d’une méthode d’enseignement équestre dans la cavalerie est reconnue
depuis longtemps. En 1852, sur l’ordre du ministre de la Guerre, une commission spéciale
se réunissait pour s’occuper de cette question. Dans son rapport, cette commission
se prononçait, à l’unanimité, pour l’adoption du Cours d’Equitation dit comte d’Aure
« en remplacement de l’ancien, datant de 1825, imparfait, et ne pouvant plus satisfaire
aux besoins de l’instruction». Comprenant qu’une méthode d’équitation doit s’imposer
d’elle- même et non être imposée, la commission, composée d’hommes d’une compétence
indiscutable, basait son avis favorable sur les motifs suivants : « Les principes
qui dominent dans ce Traité d’Equitation sont ceux qui seront admis de tous temps
parce qu’ils reposent sur les lois de l’organisation de l’homme et du cheval. »
À la suite de ce rapport, le Cours d’Équitation du comte d’Aure fut « adopté officiellement
et enseigné à l’École de Cavalerie et dans les corps de troupes à cheval, par décision
ministérielle en date du 9 avril 1853 ».
Bien qu’aucune décision contraire ne fût intervenue, le Cours du comte d’Aure tomba
bientôt en désuétude ; à peine connu à l’École de Cavalerie, il fut totalement ignoré
dans les corps de troupes à cheval. En 1900, M. le Général Donop, président du Comité
de Cavalerie, passant l’inspection générale de l’École de Saumur fut frappé de la
diversité des méthodes employées dans l’enseignement équestre. Il rappela la décision
ministérielle toujours en vigueur et prescrivit de revenir à l’emploi du Cours du
comte d’Aure. Tous les élèves de l’École reçurent l’ordre de se le procurer. L’effet
de cette prescription fut de courte durée. Deux ans plus tard, cet ouvrage avait repris
sa place, place d’honneur, il est vrai, parmi les monuments historiques de l’Equitation
française. […] » Présentation de l’éditeur (1912)
: allures , initiation