BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb106293416
Foubert, de (16.. – n. c.)
« Foubert, son traducteur, vivait au XVIIe siècle, mais je n’ai pu trouver sur lui aucun renseignement biographique.
[...] (Ajout supplément 1921) La description que j’ai donné de l’ouvrage de Markham : Le nouveau et sçavant Mareschal... 1666, est précédée de sa biographie, et j’ai averti que je n’avais trouvé aucun renseignement sur celle du Sieur de Foubert, son traducteur. M. A. Forbes Sieveking, Bibliothécaire de l’Impérial War Museum de Londres, ayant lu ce passage, a eu l’obligeance de m’envoyer, sur Foubert, les très intéressants renseignements suivants.: Foubert, dont John Evelyn fait plusieurs fois mention dans son Diary (Journal) était un Écuyer qui possédait un manège et académie situés entre Swallow Street et Kings Street, fréquenté par le Roi Charles II et par la noblesse anglaise au XVIIe siècle. John Evelyn dit dans son Journal du 17 Septembre 1581 : « Je suis allé avec M. Foubert pour prendre la maison de la comtesse de Bristol pour [en faire] un manège. Il est venu récemment de Paris à cause de sa religion1 et avec la résolution de se fixer ici. Dans le Journal du 17 Décembre 1684, il dit : « Trois chevaux Turcs ou d’Asie ont été sortis et présentés au Roi à Saint-James Park. Monsieur Foubert et son fils, Écuyers en Chef de l’Académie et estimés comme parmi les meilleurs en Europe2 étaient présents. On n’a jamais vu, dans ces régions, des chevaux comparables à ceux-là. » Journal du 18 Décembre : « Monsieur Foubert ayant entouré son Manège de barrières et [l’ayant] préparé pour l’Académie ... j’ai vu ici la différence qu’il y a entre ce que les Français appellent « bel homme à cheval et bon homme à cheval ». Le duc de Norfolk étant le premier, le duc de Northumberland réunissant les deux dans la perfection, c’est-à-dire gracieux dans sa personne et bon cavalier. Le nom de Foubert survit encore dans une Rue ou Place Foubert sortant de Regent Street et où Foubert fonda son Manège dans la dernière partie du règne de Charles II. Ce Manège était une longue bâtisse en briques peu élevée, ressemblant à un hangar ou corderie et bien représenté dans un dessin aquarellé fait par Tomkins en 1801 et conservé dans le Crowle Pennant Collection au British Museum. » Mennessier de La Lance (1915-1921)