BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb10638391q

Abildgaard, Peter Christian (1740 – 1801)

: Rosentorne

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« Médecin et vétérinaire danois, né à Copenhague le 22 décembre 1740, mort en 1801. II étudia d’abord la pharmacie, puis la médecine. À l’occasion d’une épizootie de peste bovine, le gouvernement danois envoya plusieurs étudiants en médecine à l’École vétérinaire de Lyon, qui venait d’être fondée. Abildgaard fut du nombre de ces jeunes gens, et son voyage, effectué en 1703, devint l’origine de la grande influence qu’il exerça plus tard. Il resta à Lyon deux ans et demi et ne tarda pas à y reconnaître de quelle importance serait pour son propre pays l’établissement d’une École analogue à celle où il se trouvait. Aussi se livra-t-il à l’étude avec passion, utilisant toutes les ressources, encore restreintes, que la jeune École pouvait lui fournir, Bourgelat apprécia d’abord hautement cet élève étranger; mais, comme celui-ci ne se bornait pas à l’enseignement de ses maîtres et cherchait même auprès de leurs adversaires, tels que Vitet, des connaissances supplémentaires, Bourgelat lui retira toute sa bienveillance.
Revenu à Copenhagueen 1766, Abildgaard fut presque aussitôt envoyé dans l’île de Seeland, où la peslc bovine sévissait. La mort du roi Frédéric V lui ayant enlevé tout espoir immédiat de réaliser ses vues sur l’enseignement de l’art vétérinaire, il reprit ses études de médecine, fut reçu docteur en 1768 et pratiqua avec un grand succès la médecine humaine à Copenhague.
En 1770, il publia aux frais du trésor royal un ouvrage intitulé Le médecin des chevaux et des bœufs (Danske Heste og Quaeglaege), l’année suivante, un Traité des chevaux, des vaches, des porcs, etc., qui eut plusieurs éditions et fut traduit en allemand et en suédois. En 1773, il fut nommé professeur et directeur de l’École vétérinaire que l’État avait l’intention de fonder; la même année, il l’installa à ses propres frais, après avoir reçu du gouvernement lu promesse d’une subvention annuelle de 1200 thalers. Il fit de nombreux voyages à l’étranger et vint particulièrement, en 1793 et 1794, en Espagne et en Portugal, pour y étudier l’élevage du mouton. Il fut un des savants qui eurent le plus de part à l’établissement de la Société d’histoire naturelle de Copenhague, dont les Mémoires renferment beaucoup de ses travaux, relatifs à la médecine, à la zoologie, à la minéralogie. Il était secrétaire de l’Académie des sciences de Copenhague et a eu l’honneur de décrire le Megatherium en même temps que Cuvier. « Les services qu’Abildgaard a rendus à la science vétérinaire ne sont pas aussi connus qu’ils le méritent, a dit son biographe Viborg. Ils consistent moins encore dans ses écrits que dans ses efforts persévérants pour aboutir à la fondation de l’École de Copenhague. ». » Neumann (1896)


« Médecin, naturaliste et vétérinaire danois, 1740-1801. Il se voua de bonne heure à l’étude de la médecine et de l’art vétérinaire et passa deux ans à l’École de Lyon d’où il revint dans sa patrie en 1766. Il fut, à son retour, le principal fondateur de l’École vétérinaire de Copenhague qu’il établit sur le modèle de celle de Lyon. Le titre primitif de son ouvrage sur l’École Vétérinaire de Copenhague est le suivant : Additamentum XII ad Commentationem historicam.... » Mennessier de La Lance (1915-1921)