La Roche-Aymon, Antoine-Charles-Étienne-Paul de (1772? – 1849)

« Lieutenant-général français, 1772-1849. Garde du Corps du Roi, compagnie de Luxembourg, en 1784 (à 12 ans); capitaine de cavalerie en 1789, rentré aux Gardes du Corps en 1791, licencié en 1792. Emigré, servit à l’armée des princes en 1792; entré au service de Prusse comme lieutenant en 1794, capitaine en 1797, chef d’escadrons en 1801, major à la suite des Hussards de Gœninck en 1802, lieutenant-colonel des Hussards noirs en 1808 et colonel de ce corps en 1809; brigadier de la Prusse occidentale en 1810, démissionnaire en 1811. Campagnes au service de Prusse en 1792, 1805. 1806, 1807. À sa rentrée en France, en 1811, l’Empereur lui offrit d’entrer avec son grade dans l’armée française, mais il n’accepta pas. À la première Restauration, le Roi le nomma maréchal de camp, puis lieutenant-général en 1823. Il fut constamment employé comme inspecteur de cavalerie et membre du comité de cette arme et fit la campagne de 1823 en Espagne. Il passa dans la section de réserve en 1839 et fut retraité en 1844. Ainsi que d’autres officiers qui avaient servi à l’étranger, le général de La Roche-Aymon possédait une instruction militaire solide et étendue. Il connaissait son arme à fond. Ses idées et ses propositions prêtaient sans doute à la discussion et furent en effet ardemment discutées (voyez Préval); mais on ne peut contester que, comme inspecteur et comme membre du comité, il n’ait rendu de véritables services à la cavalerie. » Mennessier de La Lance (1915-1921)