BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14963359q
Lœillot-Hartwig, Charles-Henri (1798 – 18..)
« Peintre et surtout dessinateur de chevaux. Né à Stettin, vers 1801, d’une famille protestante française qui s’était expatriée lors de la révocation de l’édit de Nantes, il revint en France au commencement de la Restauration, travailla dans divers ateliers et quelque temps dans celui d’Ingres. Il enseigna ensuite le dessin dans plusieurs familles distinguées et fut le professeur de deux princesses d’Orléans. Il a exposé à plusieurs salons des scènes équestres et des portraits d’écuyers et de chevaux, notamment en 1830, 31, 32 et 33. Il est mort à Paris en 1864.
Quoique je n’aie pas retrouvé son nom sur les contrôles de l’École de Saumur, je suis à peu près certain qu’il y professa le dessin, soit en second avec Aubry, soit après lui. En tout cas, il a été, ainsi qu’on va le voir, son collaborateur pour plusieurs ouvrages. Lœillot a dessiné et lithographié un grand nombre de sujets hippiques : suite de voitures en 1824, uniformes militaires, principalement ceux de la Garde royale, 31 pièces de chevaux et cavaliers, des lithographies sur la chasse et les courses, quelques-unes d’après Alfred de Dreux. Il a illustré, d’après les dessins d’Aubry, l’ouvrage du général — alors lieutenant — Ambert : Exquisses historiques de l’Armée française et dessiné les 3e et 4e (et probablement le 5e) cahiers du bel album de Brunot : Études anatomiques du Cheval. Il a aussi composé en 30 planches in-f° une Histoire de Jeanne d’Arc et Le Camp de Wallenstein, d’après le poème de Schiller (16? planches in-f°). Vers 1847, il a publié son ouvrage le plus connu et le plus important : L’Hippophile. » Mennessier de La Lance (1915-1921)