Rousselet, Jean-Charles (1783 – 1858)

« Officier de cavalerie. Écuyer à l’École de Saumur 1825-1848 (23 ans de suite). Écuyer en chef de Saumur 1839-1840. "Le doux écuyer qu’on ne vit jamais perdre patience." Général L’Hotte). »Bacharach (1961)

« Élève d’Antoine Coupéà Versailles de 1802 à 1804, officier de la grande armée, campagne de 1805, 1806, et 1807 en Allemagne, en Prusse et en Pologne, puis Espagne et Portugal jusqu’en 1811 (reçoit cinq coups de sabre et un coup de feu). Participera à la campagne de Russie, puis campagne d’Allemagne en 1813. Nouvelle blessure en 1814. Il entre à Saumur fin 1814 où il enseignera pendant près de 35 ans.
Auteur de notes manuscrites toujours inédites, dont profita le général L’Hotte. « Comme jadis Pluvinel, Rousselet savait parler la langue des chevaux, embouchant parfois ses derniers avec son légendaire cordon de soie, les charmant littéralement et les conduisait conduisait sans une once de force. [...] Étrivant très long, les pieds à peine engagés dans les étriers, travaillant sur des rênes à peine tendues, il utilisait vraiment les forces instinctives du cheval. Aussi l’on conçoit qu’il fût particulièrement allergique au bauchérisme, et que son essai du célèbre Capitaine[1]ait été décevant, encore que sa modestie lui eût interdit tout commentaire désobligeant. » (D’après Monteilhet). » Bibliothèque Mondiale du Cheval