Loiset, Baptiste (1797 – 1863)

« Écuyer et directeur de cirque, puis directeur de l’académie royale d’équitation de La Haye. A démarré comme apprenti avec la troupe d’acrobates de Louis Onnfrius Delinsky. Il s’initiera à l’équitation sous la houlette de Jacques Tourniaire (1772-1829) dès 1808. Il reçu également des leçons avec le viennois Christoph de Bach (1768-1834) au Circus Gymnasticus, puis à Paris avec Laurent Franconi (1776-1849). En plus des spectacles, Il donnait quelques leçons ce qui le poussa à publier en 1827 un petit traité sur le dressage des chevaux de spectacle, Praktischer Unterricht in Kunstdarstellungen von Pferden, oder Anleitung, den Pferden alle Kunstfertigkeiten zu Lehren . Le livre fut réimprimé à de nombreuses reprises, la dernière réédition datant de 1911. Loiset créé sa propre compagnie après le retrait de Louis Delinsky dont il vient d’épouser la fille, Virginie, en 1824. Il aura sept enfants, dont Séraphin François (dit François, 1826-1878), digne héritier des talents équestres de son père et qui épousera l’écuyère Caroline Loyo en 1853.
Il organise ses tournées principalement en Allemagne ou aux Pays-Bas, où il est basé. D’ailleurs, il est nommé directeur de l’école d’équitation d’Utrecht vers 1830, poste qu’il occupe jusqu’en 1838, date à laquelle le roi Guillaume I er lui confie le poste de directeur de la ’s-Gravenhaagsche Stadsrijschool, l’académie d’équitation de La Haye. En 1844, Loiset s’associa à Paul Cuzent (1812-1856) et Jean Lejars (....-1848) et créé le Cirque de Paris. La nouvelle troupe présente les numéros à succès des sœurs de Cuzent, Antoinette (qui avait épousé Jean Lejars), Armantine et Pauline. Les tournées les conduiront de Berlin à Saint-Pétersbourg où était déjà installé le Cirque Olympique d’Alessandro Guerra. Cette émulation entre les deux établissements donnera un élan aux arts du cirque en Russie soutenu par le tsar Nicolas I er .
Vers 1847, Loiset se consacrera entièrement à l’académie royale d’équitation de La Haye jusqu’en 1857. (D’après le site Circopédia) » Bibliothèque Mondiale du Cheval