BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb103473857

Cordier, Jean-Baptiste (1771 – 1849)

« Officier de cavalerie et écuyer français. 1771-1849. Soldat au 2e chasseurs en 1792, sous-lieutenant au 19e chasseurs en 1796, lieutenant sur le champ de bataille de la Trebbia le 7 juillet 1799, capitaine en 1803. Cordier avait fait les campagnes de 1792-93, à l’armée du Nord, ans II et III, Ardennes, an IV, Sambre et Meuse, ans VI et VII, Italie, ans VIII, IX, X, XI, XII, XIII, 1806, 1807, 1808, 1809 et 1810, armée des côtes et d’Italie. Il avait reçu une balle dans la cuisse à l’affaire de Nerwinde, en Brabant, le 18 mars 1793, et cette blessure fut la cause de sa mise à la retraite, en 1810, « la balle, disent les certificats médicaux, étant restée dans la cuisse et ne lui permette tant plus de monter à cheval ». Elle ne l’empêcha pas cependant d’être nommé sous-écuyer à l’École de Saint-Germain en 1811, officier instructeur à la compagnie de gendarmerie du Roi en 1814, puis écuyer à Saumur en 1815, à Saint-Cyr en 1822, à Versailles en 1824 et de nouveau à Saumur en 1825. Il commanda le manège de 1823 à 1834, époque de sa mise à la retraite comme écuyer civil. Le surnom de Fréville, qu’il ne porta qu’au début de sa carrière, « était un nom de guerre comme on en donnait à tous les militaires au moment où M. Cordier est entré au service ». La planche 18 de l’ Histoire pittoresque de l’Équitation d’ Aubry le représente montant le cheval Le Cerf, au passage. » Mennessier de La Lance (1915-1921)