Flandrin, Antoine-Bénigne (1788 – 18..)

« Vétérinaire et Écuyer français, 1788-18.., fils du suivant. Employé à 16 ans en qualité de secrétaire près le Directeur de l’École; puis, tout en conservant ces fonctions, répétiteur en l’an XIV, professeur d’un cours d’Hippiatrique spéciale en 1805 et breveté vétérinaire en 1807. Ce cours d’hippiatrique était fait aux officiers et sous-officiers de cavalerie alors détachés temporairement à Alfort pour y perfectionner leur instruction hippique. En 1811, il fut envoyé en Espagne comme attaché au service du Trésor impérial des armées. On le chargea, à cause de ses connaissances spéciales, de la remonte des Équipages de cette administration jusqu’en 1812. À ce moment, il continua à être employé dans la Trésorerie de l’armée comme receveur secondaire jusqu’en 1814. Il fut, en 1815, nommé professeur d’Hippiatrique à l’École de cavalerie, puis à Saint-Cyr en 1822 et enfin Écuyer-Professeur à Saumur en 1825. En 1834, il fut réformé par suppression d’emploi et admis à la retraite.
Ses écrits et son dossier portent la trace d’un caractère entier et peu accommodant. Ses ouvrages, dont le style correct et incisif possède une verdeur toute particulière, contiennent de vives critiques où les écuyers contemporains, d’Aure, Baucher, Raabe, Cordier, Saint-Ange et autres, ne sont pas ménagés. C’était d’ailleurs un homme de talent qui était à la fois bon cavalier et bon hippologue. On sait qu’il fut, avec Cordier, un des rédacteurs du Cours d’Équitation de Saumur de 1830, qui resta en vigueur jusque vers 1850. Il ne pardonna pas aux auteurs des ouvrages qui ont remplacé ce Cours et le leur fit vigoureusement sentir.
Pour les détails bibliographiques sur ce livre, voyez Cours d’Équitation. Flandrin fit paraître, dans le Spectateur Militaire, n° de Dec. 1832 et Janv. 1833, un article qui donne l’historique de l’enseignement de l’Hippiatrique dans les Écoles de cavalerie et la genèse de la partie du Cours d’Équitation qui traite de cette science. » Mennessier de La Lance (1915-1921)