BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb10615436q

Delard, Guillaume-Auguste (1808 – 1875)

« Auguste ou Guillaume-Auguste[1] Delard. Officier de cavalerie français, 1808-1875. Sous-Lieutenant par récompense nationale en 1830, passé aux spahis réguliers d’Alger en 1837, au 4e chass. d’Afrique en 1839, capitaine en 1841, passé aux Guides d’État-Major[2] en 1848, au 6e Hussards en 1850, chef d’escadrons en 1854, lieutenant-colonel en 1860, retraité en 1864. 7 campagnes en Afrique et campagne d’Italie en 1859.Le capitaine Delard avait été trois fois à Saumur et était très bon cavalier. Fervent adepte de la méthode Baucher, il écrivait souvent dans le Spectateur militaire, et, dans un article de 1843, il ne se borna pas à défendre Baucher, mais il critiqua le Comte d’Aure. Celui-ci, qui ne supportait pas volontiers la contradiction, et qui avait la plume acerbe, répondit par une brochure dans laquelle il riposte aigrement à Delard, qu’il appelle «le Capitaine Guillaume-Auguste». Cette querelle, épisode de la grande querelle d’Aure-Baucher, fit à ce moment quelque bruit. » » Mennessier de La Lance (1915-1921)

– Guides d’État-Major, par Guillaume Auguste Delard, Capitaine commandant le 3e escadron des Guides. Extrait du Spectateur Militaire (cahier d’Avril 1849). Paris, Imp. L. Martinet, 1849.

– Les Chevaux du Sahara par le Général Daumas — Compte rendu par G.-A. Delard, Capitaine au 11e Régiment de Chasseurs à cheval — Extrait du Spectateur Militaire. Paris, Imp. L. Martinet, 1853.

– Le Nacéri. La perfection des deux arts, ou Traité complet d’hippologie et d’hippiatrie arabes (d’Abou Bekr ibn Badr), traduit de l’arabe par M. le Dr Pierron. Extrait du Spectateur militaire. Paris, Imp. L. Martinet, 1857.

– L’Art équestre chez les Arabes, par G.-A. Delard, Chef d’escadrons aux Lanciers de la Garde impériale — Extrait du Spectateur Militaire (Janvier 1859). Paris, Imp. L. Martinet, 1859.

1. Ses états de services n’indiquent que le prénom Auguste. Certains annuaires et la signature de quelques articles portent : Guillaume-Auguste.

2. Ce corps, formé en 1848, à 5 escadrons séparés, sans officiers supérieurs, était connu dans l’armée sous le nom de Guides amarantes, de la couleur de leurs épaulettes, retroussis et passe-poils. En 1851, ils furent réduits à 2 escadrons et en 1852 ces 2 escadrons reçurent l’uniforme bien connu du régiment des guides dont ils formèrent le noyau à sa création en 1853, et qui entra dans la composition de la Garde impériale.