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Apsyrtus (0300? – 0400?)
: Apsyrte
« Apsyrte. Né à Pruse ou à Nicomédie en en Bithynie. Vivait au
IV
e
siècle de l’ère chrétienne. À titre
d’hippiatre, il fit, avec Constantin le Grand, la guerre contre
les Sarmates (319-322). « Apsyrte, le plus renommé des hippiatres
grecs, peut-être, à juste titre, appelé le père de la médecine
vétérinaire. Avant lui, la littérature vétérinaire n’avait, pour
ainsi dire, acquis droit de cité que dans les ouvrages des
philosophes, des naturalistes, des agronomes, dont elle était le
complément nécessaire. Son Traité vétérinaire, qui n’existe plus,
mais dont on retrouve probablement la plus grande partie dans la
collection des hippiatres grecs, peut donc être considéré comme le
premier en ce genre que nous ait transmis l’antiquité. Il l’avait
dédié à un médecin nommé Asclépiade, à qui il s’adresse ainsi dans
sa préface : « Tu n’y trouveras pas une haute éloquence, mais une
éloquence suivant pas à pas la raison. » (
Moulé
).
On trouve dans l’
Hippiatrique
cent vingt et un
articles d’Apsyrte, sur quatre cent vingt environ dont se compose
celle collection, et ce sont de beaucoup les meilleurs. Ils sont
la plupart sous forme de lettres adressées surtout à des
vétérinaires et montrent la grande autorité dont il jouissait
auprès de ses comtemporains. Les
Géoponiques
contiennent neuf articles qui lui
sont attribués et qui ne sont guère que la répétition ou l’abrégé
de ceux de l’
Hippiatrique
. Dans ces
derniers, Apsyrte disserte longuement sur les maladies connues de
son temps, se montre suffisamment exact dans ses descriptions des
symptômes et logique dans les traitements qu’il conseille. Aussi,
pendant longtemps, la plupart des vétérinaires qui lui ont succédé
n’ont guère fait que le copier, en compliquant encore les remèdes
déjà trop complexes qu’il recommandait. Les maladies dont il
s’occupe le plus sont la morve, le farcin, la gourme, la pousse,
le tétanos, le vertige, les coliques, la gale, les fractures, etc.
»
Neumann (1896)