Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Histoire naturelle générale des règnes organiques, t. II, Paris, 1859.
A. Sanson, Traité de zootechnie. Paris, 1877, t. II.
De Quatrefages, L’espèce humaine. Paris, 1883.
Magne, Le croisement peut former des races (communication faite à la séance de la Société centrale de médecine vétérinaire du 14 juillet 1864).
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Chapitre II
De l'espèce et de la race en général

De même qu’il nous a paru indispensable de donner une idée générale de l’organisation du cheval avant d’entreprendre l’étude à part de chacune de ses régions, de même nous pensons qu’il est nécessaire de rappeler brièvement ici ce qu’on entend par espèce et par race. Cette définition permettra, d’ailleurs, de se rendre plus facilement compte de certains détails dont nous aurons à nous occuper par la suite.

I. — Définition de l'espèce

Le règne animal ne se compose que d’individus ; mais, parmi ceux-ci, un certain nombre ont entre eux une grande ressemblance et se reproduisent avec les mêmes caractères essentiels.

Ce sont ces réunions d’individus constitués d’après le même type qui forment les espèces. Ainsi, les hommes, les chevaux, les chiens, constituent autant d’espèces distinctes.

Généralement, un nombre plus ou moins considérable d’espèces se ressemblent beaucoup et ne diffèrent entre elles que par quelques caractères peu importants ; tels le cheval et l’âne, le chien et le loup.

C’est la réunion de ces espèces qui constitue les genres, etc.

Si donc l’on s’en tient à l’exposé des faits qui tombent immédiatement sous les sens, rien n’est plus simple que la définition de l’espèce.

Il n’en est pas de même lorsqu’on admet, avec Geoffroy Saint-Hilaire contre Cuvier, que le naturaliste n’est pas seulement un observateur, un classificateur, mais un penseur, et que son œuvre est de synthèse autant que d’analyse ; car, ainsi envisagée, l’histoire naturelle comprend l’étude comparée des êtres qui vivent ou qui ont vécu à la surface du globe, et la définition de l’espèce se complique fatalement de l’expression du résultat de cette comparaison. Or, quel est ce résultat ? Pour les uns, c’est la fixité absolue ; pour les autres, c’est la variabilité limitée ou illimitée des types spécifiques.

p. 577Aussi, ne s’étonnera-t-on pas, dit Isidore Geoffroy Saint-Hilaire1, de voir la définition de l’espèce placée par les maîtres de la science au nombre des plus grands problèmes dont l’esprit humain ait à se préoccuper.

D’après Linné, Buffon et Cuvier, les types végétaux et animaux sont, depuis l’origine, ce qu’ils sont actuellement : « Il y a, dit Linné, autant d’espèces diverses que l’Être Infini a créé de formes distinctes originairement2 » .

Plus tard, toutefois, Linné et Buffon, embrassant une croyance contraire, firent une part très large à la variabilité et admirent la transformation des types spécifiques ; mais, tandis que d’après Linné le croisement et l’hybridation sont à peu près les seuls procédés mis en œuvre par la nature pour atteindre ce résultat, d’après Buffon, cette transformation des espèces reconnaît pour cause première l’influence des milieux.

Plus linnéen que Linné lui-même, Flourens conclut catégoriquement à la fixité : « Les diverses espèces sont et restent éternellement distinctes3, » dit-il.

Au contraire, Lamarck, Geoffroy Saint-Hilaire, Darwin, et avec eux toute l’école philosophique, proclament que, loin d’être indépendantes l’une de l’autre, les diverses espèces sont simplement les rejetons diversement développés d’une même forme primitive4, dont les caractères ne sont fixes qu’autant que les circonstances restent les mêmes5.

Enfin de Quatrefages, de Blainville lui-même, quoique l’un des plus illustres représentants de l’école positive, admettent une certaine constance jointe à une certaine variabilité6 et la formation de « variétés fixes »  sous l’action des influences locales.

Somme toute, malgré la divergence des opinions sur l’espèce, il résulte clairement des définitions précédentes que la plupart des naturalistes modernes admettent, au moins une certaine variabilité des p. 578types spécifiques. Cela nous suffit pour le moment ; car il est bien entendu que nous n’avons ni l’intention ni la prétention de discuter si cette variabilité est simplement limitée, comme l’admet M. de Quatrefages, ou illimitée, comme le veulent Lamarck, Darwin, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, etc.

Une seule chose, pour nous, est intéressante à noter, c’est que, sous la pression de certaines influences de milieux, telles que le climat, la nourriture, l’exercice, etc, de nouvelles formes peuvent naître des formes préexistantes et constituer des variétés dans l’espèce.

« ... C’est ainsi que, chez les animaux domestiques, nombre d’organes s’atrophient par suite du changement de genre de vie qui les a réduits à l’inaction. Les canards et les poules qui, à l’état sauvage, volent très bien, perdent plus ou moins cette faculté à l’état domestique... De même que, dans ce dernier cas, la fonction et, par suite, la forme de l’organe, s’amoindrissent par le défaut d’usage, il arrive, au contraire, qu’elles s’exagèrent par un exercice forcé... Citons spécialement le chien et le chat, si étonnamment ennoblis par la domestication, et si supérieurs à leurs frères sauvages par le développement de l’activité fonctionnelle ; or, évidemment, ici la transformation correspondante du cerveau est due en grande partie à un exercice persistant... Nombre d’exemples d’amphibies et de reptiles montrent avec quelle puissance l’influence extérieure des habitudes agit sur le genre de vie des animaux et les transforme morphologiquement. Notre serpent indigène le plus commun, la couleuvre à collier, pond des œufs qui, pour éclore, ont encore besoin de trois semaines. Mais, si l’on tient ces animaux captifs dans une cage, en ayant soin de ne pas la joncher de sable, alors ils ne pondent pas et gardent leurs œufs jusqu’à leur éclosion. Ainsi, il suffit de modifier le sol pour effacer toute différence apparente entre des animaux ovipares et des animaux vivipares... 7. » 

En ce qui concerne nos races chevalines, combien aussi sont profondes les modifications qu’un changement de milieux peut imprimer chez elles !  Quelle différence, par exemple, entre le type oriental des plaines de Tarbes ou de l’Andalousie et celui de la Camargue, de la p. 579Corse ou de la Sardaigne ; entre le cheval breton élevé dans le Perche ou la Beauce et le même animal élevé dans son pays natal ; entre le cheval arabe et son descendant redevenu libre des pampas de l’Amérique du Sud ! 

Il est bien hors de doute, en somme, que, sous l’action d’influences naturelles ou artificielles plus ou moins bien déterminées, les espèces sont susceptibles d’éprouver au moins certaines modifications secondaires qui ont une durée tout à fait éphémère ou se reproduisent avec une fixité relative.

Ce sont ces modifications que nous allons examiner sous les noms de variété et de race.

II. — Définition de la variété et de la race

On entend par variété « tous les individus de même espèce qui diffèrent par la forme extérieure, le volume, la couleur ou autres propriétés secondaires, sans que les différences se perpétuent par la génération, sauf dans un très petit nombre de circonstances déterminées et généralement identiques. » 

Quant à la race, c’est la « collection des individus de même espèce qui présentent un ensemble de différences de même ordre que dans la variété, différences prononcées, et qui, une fois produites, se reproduisent dans un certain nombre de circonstances qui ne sont pas complètement identiques8 » .

Bien d’autres définitions de la race ont été données ; mais, quels que soient les termes acceptés par les naturalistes, la plupart se font évidemment de celle-ci une idée tout à fait identique : c’est toujours une catégorie morphologique du règne animal.

Toutefois, M. le professeur Sanson, de l’Institut agronomique, le représentant le plus autorisé de la zootechnie en France, n’admet pas que la race soit une variété spécifique ; c’est, selon lui, la collection de tous les individus construits d’après un type figuré par l’espèce. Chaque race, en somme, est d’une espèce particulière et « représente la série des générations successives issues d’un couple pris à un moment indéterminé, admis comme celui de son commencement, et p. 580dont l’origine nous est et nous sera peut-être toujours inconnue [•] 9 ».

D’où sa division de l’Equus caballus en huit espèces distinctes10 comprenant chacune un certain nombre de variétés.

Malgré la légitime autorité dont jouit l’auteur de cette classification, nous croyons devoir nous en tenir, tant parce que la lumière n’est pas encore définitivement faite sur la caractéristique et l’origine de ses espèces, que pour être plus facilement compris de la majorité de nos lecteurs, à l’ancienne division de l’Equus caballus en un certain nombre de races à caractères plus ou moins bien déterminés. Nous aurons soin, toutefois, de signaler, pour chaque type chevalin que nous examinerons, le groupe spécifique auquel il appartient d’après l’auteur précité.

Très logique avec lui-même, avec ses idées bien arrêtées sur l’immutabilité de l’espèce, M. Sanson n’admet ni la formation de races nouvelles ni la transformation de celles qui existent :  La race, dit-il, se conserve, se détruit et s’éteint ; elle ne s’améliore pas. S’il subsiste des doutes à cet égard, c’est que l’on ne s’est pas rendu suffisamment compte de la différence qu’il y a lieu d’établir entre les divers caractères qui distinguent les individus d’un même groupe spécifique. » 

Selon lui, les espèces possèdent des caractères typiques et naturels qui n’ont pas changé, ne changent pas et ne changeront probablement jamais. Si l’influence des milieux, l’intelligence de l’homme, provoquent chez les animaux des aptitudes spéciales, des transformations plus ou moins profondes, celles-ci ne portent que sur les caractères secondaires ou zootechniques ; les caractères typiques, zoologiques, étant immuables, les altérations qu’ils peuvent subir accidentellement ne sont jamais que temporaires et ne se reproduisent point par la génération. La preuve, ajoute-t-il, c’est que les individus issus de deux souches paternelles ou maternelles dissemblables, accouplés entre eux, reviennent fatalement, par atavisme, soit au type de leur aïeul paternel, soit au type de leur aïeule maternelle. La puissance héréditaire ancestrale finit toujours par l’emporter sur la puissance héréditaire individuelle11.

À l’appui de cette thèse, M. Sanson reproduit un certain nombre de têtes de chevaux anglo-normands où s’observe constamment le p. 581type de l’un ou de l’autre des ascendants. Le type intermédiaire n’existe pas.

Cependant, s’il est bien évident que les caractères se transmettent d’autant plus sûrement, en général, qu’ils sont plus anciens et que, par ce fait même, l’hérédité ancestrale est plus puissante que l’hérédité individuelle, il est non moins indiscutable que les modifications acquises, celles artificielles exceptées, sont héréditaires.

Reste à déterminer la valeur, ou plutôt l’étendue de ces modifications : D’après M. Sanson, nous le savons déjà, elles ne portent que sur les caractères secondaires ou économiques de la race et n’infirment en rien la fixité des caractères primaires ou zoologiques ; cette faculté de varier sous l’action d’influences naturelles ou artificielles caractérise même, selon lui, les caractères économiques. Ce qui le prouve, c’est que les caractères crâniens, les seuls réellement typiques, ne varient point.

Tel n’est pas l’avis de M. Magne, ex-directeur de l’École d’Alfort, qui dit textuellement que « par des croisements rationnels et de bons appareillements des métis, on peut faire disparaître en quelques années des caractères quasi-spécifiques ; sept à huit générations suffisent, ajoute-t-il, pour supprimer les cornes et pour modifier les formes de la tête dans le bœuf et dans le mouton12 » .

Pour notre compte personnel, nous ne saurions trop admirer les belles recherches que M. Sanson a faites sur la question si difficile de la caractéristique des races13 et les résultats réellement remarquables auxquels il est arrivé ; nous reconnaissons même qu’il n’est guère possible de ne pas admettre avec lui que, parmi tous les caractères pouvant servir à distinguer une race d’une autre, ceux fournis par le crâne sont les plus constants, les plus sûrs, les plus vrais. Mais, où nous ne sommes plus tout à fait du même avis que l’auteur précité, c’est en ce qui concerne la fixité, la valeur absolue de ces caractères. Nous ne croyons pas, en effet, qu’ils soient complètement à l’abri des p. 582modifications profondes qu’ont imprimées chez nos races chevalines les milieux, la nourriture, la sélection, le croisement, etc. Nous ne distinguons pas clairement, d’un autre côté, le point où s’arrêtent les caractères zoologiques et où commencent les caractères zootechniques.

La différenciation de ces caractères, si ingénieuse, si utile même que nous la considérions au point de vue pratique, nous paraît présenter ce grave défaut d’être artificielle et, conséquemment, sujette à erreurs. C’est ainsi que telle transformation s’arrête, pour les uns, aux caractères zootechniques, tandis que, pour les autres, elle atteint les caractères zoologiques.

Nous admettons, en somme, qu’il se passe chez nos races chevalines ce que les médecins allemands établis aux États-Unis ont observé en ce qui concerne l’anglo-saxon américain : celui-ci, disent-ils, présente, dès la seconde génération, des traits du type indien qui le rapprochent des Lenni-Lennapes, des Iroquois, des Chérokees... La peau devient sèche comme du cuir. La tête se rapetisse et s’arrondit ou devient pointue. Elle se couvre d’une chevelure lisse et foncée en couleur. Le cou s’allonge. On observe un grand développement des os zygomatiques et des masséters. Les fosses temporales sont profondes, les mâchoires massives. Les yeux sont enfoncés dans des cavités très profondes et assez rapprochées l’une de l’autre. L’iris est foncé, le regard perçant et sauvage. Le corps des os longs s’allonge, principalement à l’extrémité supérieure. Le larynx est grand, la voix rauque et criarde14.

La preuve, d’ailleurs, que des modifications analogues, sinon plus profondes, peuvent se produire chez le cheval sous la seule influence d’un changement de milieux et de régime, nous est fournie par les races marronnes15 : « Les chevaux libres des pampas de l’Amérique, dit M. de Quatrefages, comme ceux des steppes de la Sibérie, ont perdu en partie les belles formes que l’homme leur avait données. La taille a diminué, les jambes et la tête ont grossi, les oreilles se sont allongées et rejetées en arrière, le poil est devenu grossier, les teintes du pelage se sont en partie uniformisées, et les robes les plus tranchées, telles que les noires et les pies, ont entièrement disparu16. » 

p. 583Aussi, notre conclusion est-elle que, sous l’action des changements de milieux, d’une nourriture différente, de la gymnastique fonctionnelle, du croisement, etc., la plupart de nos anciennes races ont subi certaines transformations qui ont à la fois porté sur les caractères zootechniques et sur les caractères zoologiques.

Des variétés et des races sont nées des anciens types ; puis, sous l’influence de nouveaux croisements, de nouvelles conditions hygiéniques, etc., les races de formation récente ont à leur tour donné naissance à de nouvelles variétés qui, suivant qu’on les a abandonnées à elles-mêmes ou qu’elles ont été maintenues avec leurs caractères acquis par des appareillements et des soins bien entendus, sont retournées au type de l’un des procréateurs ou se sont conservées et reproduites avec les caractères qui les distinguaient de la race primitive.

Or, grâce à la grande facilité des moyens de communication, aux progrès de l’agriculture, aux nécessités du commerce, et surtout aux croisements intempestifs avec le pur sang anglais, dont on a eu la fatale manie de faire l’améliorateur par excellence de toutes nos races chevalines, comme s’il ne fallait pas des gens et des animaux pour tous les métiers, bien rares aujourd’hui sont les races anciennes qui se sont conservées pures ; bien rares aussi sont celles qui, une fois constituées sur les débris des premières, n’ont pas dû subir quelques transformations nouvelles nécessitées par la mode, les besoins de l’armée ou du commerce.

Les races pures, en somme, et c’est là où nous voulions en venir, ont existé. Nous n’avons plus maintenant qu’une population chevaline comprenant un certain nombre de groupes constitués eux-mêmes par des éléments plus ou moins homogènes.

Ces groupes arrivant le plus souvent épars et subissant une même élaboration dans les mêmes conditions, il s’ensuit que les ressemblances sont surtout produites par les milieux, qui font contre-poids à l’hérédité ancestrale, impriment leur cachet propre et tendent ainsi à transformer plus ou moins les formes organiques, suivant que la prépondérance dans la lutte entre l’hérédité et les milieux appartient à l’une ou à l’autre de ces deux forces.

« Il n’est pas possible, dit M. Magne, d’établir entre les races une distinction rigoureuse, une distinction scientifique. C’est autant par l’aptitude à répondre à des besoins locaux, à des habitudes agricoles, p. 584par des dispositions à prospérer sous certains climats, à vivre, à prendre racine sur certains sols, que par les caractères zoologiques des animaux, que nous distinguons les races dans les cours de zootechnie et d’économie rurale17. » 

C’est pourquoi, en donnant plus loin les caractères des principales races chevalines françaises et étrangères, nous faisons cette réserve que le lecteur ne devra jamais leur accorder une valeur absolue.

Notre étude des races en particulier est plutôt un exposé circonstancié de l’état actuel de la population chevaline dans chaque centre important d’élevage ou de production, des efforts qui ont été tentés pour l’améliorer, des résultats obtenus, et, enfin, de la valeur comparative des types actuels et des types anciens.

1

Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Histoire naturelle générale des règnes organiques, t. II, p. 365. Paris, 1859.

2

Linné, Systema naturae, 1735.

3

Flourens, Examen du livre de M. Darwin sur l’origine des espèces.  

4

Lamarck, Discours d’ouverture d’un cours de zoologie pour l’an IX. Paris, 1803.

5

Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, loc. cit., t. II, p. 365.

6

De Quatrefages, L’espèce humaine. Paris, 1883.

7

Hœckel, Conférences scientifiques sur la doctrine de l’évolution en général, et celle de Darwin, Gœthe et Lamarck en particulier.

8

E. Littré et Ch. Robin, Dictionnaire de médecine. 15e édition. Paris, 1885, article RACE.

9

A. Sanson, loc. cit., t. II, p. 126.A. Sanson, Traité de zootechnie. Paris, 1877, t. II, p. 126.

10

Voy. Origine du cheval.

11

A. Sanson, loc. cit., t. II (Loi de réversion), pp. 59 et suivantes.

12

Magne, Le croisement peut former des races (communication faite à la séance de la Société centrale de médecine vétérinaire du 14 juillet 1864).

13

Partant de ce point que « le type spécifique résulte des formes, des dimensions et des rapports réciproques des os du crâne cérébral et du crâne facial... », cet auteur divise les races chevalines en deux grands groupes : les races brachycéphales (du grec brachus, court ; kephalé, tête) et les races dolichocéphales (du grec dolichos, long ; kephalê, tête).

14

Desor, l’abbé Brasseur de Bourbourg, Knox, Smith, Carpenter.

15

Races domestiques redevenues libres.

16

A. de Quatrefages, loc. cit.

17

Magne, loc. cit.