Les expériences à rayures du Dr Ewart
À la fin du XIX e siècle, le zoologiste écossais James Cossar Ewart s’est servi de ses ponettes qu’il a fait couvrir par son zèbre de Burchell, pour comprendre les mécanismes de l’hérédité. On pensait encore à l’époque que le mâle pouvait imprégner de ses caractéristiques toute la descendance à suivre, même si la femelle était saillie par un autre . Cette théorie était connue sous le nom de télégonie. Les éleveurs s’intéressaient également fortement au dogme de la réversion, c’est à dire aux résurgences de caractéristiques issues des grands-parents ou d’un membre plus ancien de la lignée de l’animal.
Les résultats furent publiés en 1899 sous le titre des Expériences de Penycuik et ils accompagnèrent la réfutation de l’ancienne théorie de la télégonie héritée des Grecs . Le Dr Ewart réussi à obtenir neuf hybrides viables. Il étudia avec précision les différences entre la disposition des rayures du zèbre Matopo et celles de sa progéniture. Ensuite, il fit saillir ses juments par d’autres poneys sans que les poulains ne présentent de zébrures ou de caractéristiques du zèbre.
L’autre objectif d’Ewart était de produire un animal de trait prêt à supporter les maladies et les conditions climatiques de l’Afrique du sud. Mais ses recherches se concentrèrent plutôt sur la compréhension du taux d’échec élevé après une fécondation.
En 1901, Dr Ewart sera chargé d’étudier les conditions de développement du poney Connemara dans l’ouest de l’Irlande.
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