Edward L. Anderson, Modern horsemanship, 1886

Les livres pédagogiques d’Anderson

Né dans l’Ohio, Edward Lowell Anderson (1842-1916), avocat de formation, devait son instruction équestre à un ancien officier de la cavalerie française, Joseph Merklen. De son savoir, il a su tirer de nombreuses publications très appréciées que l’on peut encore qualifier de moderne.

An Original Method of Teaching the Art by means of Pictures from the Life By Edward L. Anderson
An Original Method of Teaching the Art by means of Pictures from the Life By Edward L. Anderson

Son jugement des méthodes pratiquées par ses concitoyens était sans appel : «Lorsque nous considérons les méthodes rudes et brutales qui sont habituellement employées pour entraîner et éduquer nos chevaux, nous ne devons pas être surpris que chaque année, des milliers de ces animaux deviennent dangereux pour ceux qui les montent ou les mènent. Sans doute beaucoup de chevaux suralimentés et sous-travaillés deviennent difficiles à gérer entre les mains de propriétaires irrésolus ou timides; mais de tels animaux peuvent facilement être discipliné par un cavalier fort et déterminé.» jugeait-il dans son Vice in Horse (Édimbourg, Douglas, 1886).

Si un dessin vaut mille mots, une photo en vaut dix fois plus : la première version de ses textes en 1881 ne comportait pas d’illustrations. Très influencé par les expériences chronophotographiques de Muybridge, il s’est vite rendu compte de l’intérêt pédagogique d’illustrer ses propos avec des photos détaillant “étape par étape” le bon geste à reproduire :  la couverture de son Modern Horsemanship (New York, Édimbourg, David, 1889) vante une méthode d’apprentissage moderne avec des photographies “vivantes”. Rien de tel pour se souvenir des étapes du montoir ! Il est aussi l’un des premiers à décomposer les flexions d’encolure bauchéristes en photo. Ce découpage en étapes est toujours utilisé par nos manuels d’apprentissage actuel.

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