Exposition Géricault à Paris

Mennessier de La Lance résume l'attrait de Théodore Géricault (1791-1824) pour les chevaux ainsi : « Passionné dès son enfance pour les chevaux, il recherchait toutes les occasions de les dessiner d’après nature et s’adonna de bonne heure, et avec succès, à l’équitation. Il alla d’abord dessiner dans l’atelier de Carle Vernet. puis entra dans celui de Guérin dont il devint l’élève. Il fit des études anatomiques complètes sur le cheval qu’il possédait admirablement. Aussi, dans la plus grande partie de ses œuvres, figurent un ou plusieurs chevaux. Il a pris souvent ses modèles parmi les gros chevaux de trait, mais toutes les races ont cependant été représentées par lui. Dans ses scènes hippiques, la nature, qu’il étudiait toujours et traduisait avec conscience, est prise sur le fait et donne à ces charmantes compositions un caractère particulier de vérité. On ne peut relever, dans son dessin, aucune trace de négligence : l’anatomie de ses chevaux est toujours irréprochable, leurs mouvements, souvent si difficiles à saisir par l’œil humain, sont vifs, animés, naturels. […]»

Le Musée parisien de la Vie romantique célèbre le peintre à l'occasion du bicentenaire de sa disparition avec un accrochage qui donne à voir les différentes facettes de la représentation du cheval évoqué par Mennessier. On retrouve le cheval de guerre comme animal politique, où Napoléon et Mamelouks partagent la fougue de l'affrontement, l'écurie des chevaux blessés, le cheval de trait à l'effort, le galop volant des fiers coursiers du Derby d'Epsom, entre autres.

 

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