L’équitation, c’est bon pour la santé

« Corpus Firmat Equitatio » (« Le corps se renforce par l’équitation ») aurait écrit le chirurgien grec Antyllus, deux siècles avant notre ère. Cette citation figure en exergue de la page de titre d’un des traités d’Adolphe Fitz-Patrick que le bon docteur a publié en 1838.

Quinze années de recherches et d’études lui ont été nécessaire pour démontrer que l’équitation était un moyen hygiénique et thérapeutique : « J’ai expliqué comment l’équitation ne peut pas être propre à tous les tempéramens, et je me suis attaché à convaincre de cette vérité : que l’exercice équestre, tout en produisant sur le corps les plus favorables effets, favorisait le développement de l’intelligence et avait la meilleure influence sur le moral. » Défend-t-il.

Ses réflexions se portent sur la posture du cavalier, qui est à la fois assis, transporté et secoué à bon escient. Pour lui, ce mouvement du corps présente des « avantages essentiels qui tiennent à son influence sur nos organes, elle joint, nous l’avons dit, celui de relever le moral des malades. A ceux qui, trop faibles pour se promener à pied, sont cependant assez forts pour se donner de l’exercice, le cheval permet d’aller en pleine campagne, d’y respirer un air vif, pur et sans cesse renouvelé, de jouir des beautés de la nature, et de se procurer enfin tout le bien du mouvement sans fatigue pour le corps et avec plaisir pour l’esprit. »

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