Les photographies équestres des Delton
On connaît la célèbre photo de James Fillis au galop arrière ou celle de Blanche Allarty exécutant un saut d’école en amazone. Ces images ont été immortalisé par Delton.
Louis-Jean Delton, le père, ancien officier de cavalerie est un pionnier de la photographie équestre. Il a ouvert son studio la Photographie Hippique à la Porte Dauphine, où dès 1860, l’aristocratie et de la haute bourgeoisie venaient se faire portraiturer à cheval ou sur son plus bel attelage : l’impératrice, le prince impérial, Ferdinand de Lesseps, McMahon, la princesse de Metternich, Ernest Meissonnier, les Radziwill, les Potocki, Delton a permis de fixer l’âge d’or du Paris équestre du XIXe siècle.
La destruction de l’établissment pendant le siège de Paris, n’empêcha pas sa reconstruction en 1874 au Bois de Boulogne sous la direction de Delton fils. Les avancées de la photographie instantanée, depuis la découverte du mouvement du cheval grâce à la chronophographie, encouragent les Delton à développer de nouveaux procédés de prises de vue qui allaient révolutionner le monde des courses : le studio Delton réussi la première photographie d’arrivée à Longchamp, en juin 1882. C’était celle de Little Duck du duc de Castries.
Mennessier leur reconnait d’avoir :«contribué à l’illustration des principaux ouvrages hippiques publiés depuis 30 ans : Barroil, Goubaux et Barrier, de Saint-Albin, Bonnal, Fillis, Howlett, Simonoff et Mœrder, Musany, Donatien Lévesque, Gallier, Duhousset, Liévin, Comte de Robien, Comte d’Havrincourt, Saint-Georges (Baron de Caters), Molier, général Faverot de Kerbrech, etc. et à celle de nombreuses publications périodiques françaises et étrangères. Cet établissement a puissamment contribué aux progrès de la représentation du cheval dans l’art. Grâce à lui, aussi, nous avons pu conserver le souvenir de nombreuses célébrités hippiques maintenant disparues et des brillants attelages que l’auto aura bientôt rendus préhistoriques. »
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