« L’auteur suppose que, cherchant un abri, il s’est réfugié sur la paille d’une écurie
et qu’il y a entendu un cheval faire à ses compagnons la description du chemin de
fer qui doit mettre un terme à leurs souffrances et aux divisions du genre humain.
Mais ce mirage disparaît au réveil. Curieux opuscule entremêlé de déclamations démocratiques
où les « députés ventrus », les « pairs jugeurs », ceux « qui se reposent dans l’édredon
et la soie », qui fréquentent « le harem banal de l’Opéra », etc., sont mis en regard
des « malheureux qui languissent dans la fange de la misère..., du peuple souverain
qui languit dans la servitude... » etc. »
Mennessier de La Lance (1915-1921)