Bibliothèque mondiale du cheval

« Cette publication a commencé à paraître en Janvier 1893, par fascicules mensuels d’environ 30 p. sous ce titre.

La pagination se suit d’un N° à l’autre, de manière que les 12 numéros de chaque année forment un vol. Le tome I a 436 p., mais les fascicules ont augmenté d’importance, de sorte que l’année 1896 a 676 p., l’année 1906 en a 795, etc. La plupart des numéros contiennent des planches en noir et en couleurs et des dessins dans le texte.

Ces planches, un peu clairsemées au début, ont augmenté de nombre et d’importance et leur exécution s’est beaucoup perfectionnée.

Le Carnet de la Sabretache s’occupe de l’ancienne armée : histoire, mémoires, anecdotes, uniformes, drapeaux et étendards, harnachement, armement, etc., etc. Mais, quoique les questions traitées concernent toutes les armes, la cavalerie y tient une place prépondérante et c’est à ce titre que ce recueil est cité ici.

La société La Sabretache, dont le Carnet est l’organe, a été formée à la suite de l’exposition de 1889 comme réunion périodique et fut alors présidée par Meissonier. « Son but était de préparer et d’obtenir la création d’un musée de l’Armée où seraient reconstituées en permanence, et avec tous les développements comportés par un établissement national de ce genre, ces belles salles de l’Exposition militaire rétrospective, au seuil desquelles on lisait : Aux anciennes Armées françaises. »

Ce but a été atteint.

Meissonier mourut quelques jours après avoir remis au Ministre son projet d’organisation du Musée, et la Société lui donna comme successeur le peintre Édouard Détaille , son élève favori.

À la mort de Détaille, le vice-amiral Duperré a pris la présidence de la Société.

De 1903 à 1913, le Carnet de la Sabretache a été publié par l’éditeur J. Leroy. Actuellement (1914), il l’est par les soins du Sécrétariat de la Rédaction, 9, Rue Saint-Georges et le Directeur est le commandant Emm. Martin. » Mennessier de La Lance (1915-1921)