Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur le site :

Journal des Haras, des Chasses et des Courses de Chevaux / Journal des Haras (Périodique), (1828)
Journal des Haras, des Chasses et des Courses de Chevaux. Recueil périodique consacré à l’étude du Cheval, à son éducation, à l’amélioration de ses différentes races eu France et à toutes les grandes réunions d’utilité publique ou privée, de luxe ou de plaisir qui ont lieu en France, dans les Pays-Bas, en Angleterre, en Allemagne, en Hongrie et dans les autres pays de l’Europe — Tome premier — 1 re Livraison, 1 er Avril 1828. / Journal des Haras (Périodique)
: Paris , au bureau du Journal, rue Sainte-Anne n°73, vis à vis la rue de Louvois, (1828)
: Cette livraison est précédée d’un prospectus non signé et annonçant que le Journal parait le 1 re et le 15 de chaque mois, par livraisons de 32 p. in-8° et qu’il forme, à la fin de l’année, 2 vol. qui comprennent chacun 12 livraisons, c’est-à-dire la matière de 6 mois. Chaque livraison était ornée d’une lithogie consacrée aux chevaux et aux équipages.
: 1 vol.
: 32 p.
: in-8°
Français

: Art / Périodique

« Founded in 1834 by Rochau , and since 1847 edited by E. Houël . » Huth (1887)

« C’est le titre du début. Celui donné par le Comte de Contades dans sa Bibliographie sportive n’a été pris que plus tard.
Le Journal des Haras , fondé en 1828, a subi des transformations diverses et il n’est pas aisé de le suivre au milieu de ses vicissitudes. Jusqu’ici, les bibliographes qui l’ont tenté ( Hatin , le Comte de Contades ), n’en ont donné qu’un historique inexact et incomplet. J’ai fait de longues recherches pour arriver à plus d’exactitude, mais je n’y ai peut-être pas entièrement réussi.
Le Journal des Haras a été un recueil hippique important, sérieux, rédigé par des hommes instruits et compétents et il n’a pas été remplacé. En effet, au moment où sa publication a commencé, les Sports étaient incomparablement moins nombreux qu’aujourd’hui : il n’y avait guère que le cheval, la chasse, le canotage et l’escrime. Les innombrables jeux de balle, la bicyclette, l’automobile, le tir aux pigeons, etc., etc., étaient inconnus. Il s’ensuit que les journaux sportifs actuels sont obligés d’aborder les sujets les plus divers, tandis que le Journal des Haras, surtout à ses débuts, était un recueil presque exclusivement hippique. Je dis, à ses débuts, car il élargit bientôt son programme, mais le cheval y occupa toujours une place prépondérante.
Le texte était accompagné de très bons dessins et les artistes hippiques les plus en renom ont contribué à son illustration. La collection du Journal des Haras est toujours recherchée, mais les planches qui ornaient chaque livraison ont été souvent enlevées pour être collectionnées à part. Aussi est-il trop fréquent de rencontrer des exemplaires veufs de leurs planches, même dans des bibliothèques publiques Bibliothèque nationale et Bibliothèque de la guerre, par exemple. .
Le Journal des Haras était l’organe officieux et le défenseur attitré de l’Administration des Haras et on lui a reproché, non sans raison quelquefois, de se prêter de mauvaise grâce à la discussion et à la critique.
Le rédacteur en chef fondateur était M. de Rochau . Le Comte de Montendre , lui succéda de 1833 à 1842, époque à laquelle M. de Rochau en reprit la direction. Il mourut en 1843 et eut pour successeur le Comte Auguste de Vaublanc , ancien officier de Cavalerie et des Haras, le Baron d’Anthès en 1844; MM. Ephrem Houël , en 1846, Bellin du Cotteau , Henry Gaillard , Adrien Pascal , etc. En 1835, le Journal devint mensuel, les livraisons continrent de 64 à 100 p., généralement avec 2 planches, et le vol. contint de 330 à 420 p. Peu après, les sujets traités devinrent plus variés et le titre fut modifié en conséquence : Journal des Haras, des Chasses, des Courses de Chevaux, d’agriculture . » Mennessier de La Lance (1915-1921)