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Traité de la ferrure sans contrainte / BALASSA Constantin, 1828 | |||||||||||
Traité de la ferrure sans contrainte, ou moyen de ferrer les chevaux les plus vicieux
en moins d’une heure et de les corriger pour toujours de leurs défauts; système puisé
dans les principes de physiologie du cheval, par Constantin Balassa, Capitaine de
cavalerie autrichien. Traduit par un officier français.
/
BALASSA Constantin
et
ADAM Victor
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Français |
« Depuis un certain nombre d’années, l’auteur a fait de l’étude du cheval son occupation
favorite. Après de longues méditations, il est demeuré convaincu qu’il existait de
grands abus dans la manière de traiter ce noble animal.
Ce n’est qu’à la suite de profondes réflexions sur les causes probables des mauvais
traitemens qu’essuient les chevaux, qu’il a cru en découvrir le principe dans le caractère
despotique de l’homme, qui, voulant tout soumettre à son pouvoir, s’imagine que les
animaux doivent subir son joug , n’importe le mode plus ou moins arbitraire de la
manifestation de sa volonté.
Une pareille prétention est contraire à la loi naturelle : les animaux, aussi bien
que les hommes, exigent un traitement spécial adapté à leur nature. On sait du reste
que, chez les uns comme chez les autres, on écoute la douceur, que la dureté appelle
la résistance, et que la sévérité, contenue dans de justes bornes se fait obéir.
Intimément persuadé de ces immuables vérités, l’auteur en a fait l’application à son
système, et il a toujours réussi. Il a lu tous les ouvrages écrits sur cette matière;
mais nulle part il n’a pu saisir une solution satisfaisante au problème qu’il s’était
proposé. À force d’essais nombreux et souvent répétés, il s’est approché peu à peu
du but. Enfin les témoignages unanimes de ses compatriotes sont venus couronner ses
efforts : il est resté convaincu qu’il était dans la véritable voie.
Sa méthode, après avoir reçu des bases fixes et régulières, a été enseignée et pratiquée
depuis plusieurs années, à la satisfaction de tous ceux qui en ont suivi les développemens.
L’autorité supérieure de la Guerre
Section du conseil auliqne.
a nommé une commission spéciale pour prendre connaissance de la méthode, et s’en
est fait rendre compte. Leurs altesses impériales et royales, le Prince héréditaire,
l’archiduc Louis, et les autres Princes du sang, ont honoré de leur présence l’établissement
de l’auteur, et ont encouragé ses procédés de leur approbation. Le rapport de la commission
sur les moyens employés et sur l’efficacité de la méthode a été mis sous les yeux
de l’Empereur. Sa Majesté pour en reconnaître hautement le mérite et l’utilité, a
daigné nommer l’auteur capitaine en dehors du tour d’ancienneté. L’Empereur et Roi
l’a en outre gratifié d’une pension viagère, en témoignage particulier de sa satisfaction,
et l’a autorisé à porter ces faits à la connaissance du public.
N’ayant aucune prétention au titre d’écrivain, l’auteur réclame l’indulgence de ses
lecteurs pour les fautes de style : Tous ses efforts ayant tendu à être clair et intelligible.
Si ses intentions ont été remplies, le succès de son ouvrage est assuré; comme il
sait néanmoins, que son travail ne peut être parfait, il s’engage à faire disparaître
toutes les défectuosités qui pourraient lui être signalées par une critique sage et
impartiale. » Présentation de l’éditeur (1828)
: bienveillance , caresse , défense du cheval , douceur , ferrure , maréchal-ferrant , massage , regard , résistances du cheval , voix