Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur le site :

Le cheval dans l’art / GUILLOT Lucien, 1927
Le cheval dans l’art — Lucien Guillot; préface de J. Froment-Meurice. / GUILLOT Lucien et FROMENT-MEURICE Jacques
: Paris , Le Goupy, Paris, 5, Boulevart (sic) de la Madeleine, 1927
: 1 vol.
: 221 p.
: 25 cm
: 24 planches hors texte et vignette
Français

: Art / Art

« Il serait vain de tenter une classification esthétique des êtres vivants; chacun d’eux réalise en lui une harmonie qui parfois nous échappe; mais entre tous le Cheval occupe une place privilégiée, par l’union dans sa structure de la force et de la vitesse, par l’élégance de ses proportions, par la noblesse de son geste — par son utilité exceptionnelle aussi — qui l’ont fait prendre comme modèle dans les écoles les plus diverses et ont marqué sa place dans tous les genres, y compris les plus élevés, comme le genre héroïque, et les plus abstraits, comme l’allégorie.
Équidés réalistes de la Préhistoire, chevaux stylisés par les Assyriens, idéalisés par les Grecs, matérialisés par les Romains, cavales apocalyptiques des ymagiers et verriers du Moyen-Age, pachydermes informes de la Renaissance, masses de chairs que peignit Rubens, chevaux pompeux, gourmés, calamistrés, galopant « les jambes en guillemets » à la portière du carrosse du Roy- Soleil; coursier fougueux — oriental à tous crins — sur qui Géricault campa le guerrier de l’Epopée impériale, pur-sangs et carrossiers expressifs des peintres anglais, chevaux si précis et peut-être trop vrais de Meissonier , il n’est pas une page dans l’Histoire de l’Art où on ne les rencontre avec « la diversité de leurs races, la variété infinie de leurs formes, les mille nuances de leurs robes, sous un aspect toujours multiple et toujours nouveau » H. Lavedan , Symphonie du Cheval . » Présentation de l’éditeur (1927)