Bibliothèque mondiale du cheval

Serenissimi Principis Ferdinandi Hispaniarum Infantis S. R. E. Cardinalis triumphalis Introitus / BÉCAN Guillaume, Anno 1636
Serenissimi Principis Ferdinandi Hispaniarum Infantis S. R. E. Cardinalis triumphalis Introitus in Flandriae Metropolim Gandavum. Auctore Guilielmo Becano S. I.. / BÉCAN Guillaume, RUBENS Pierre-Paul et Ferdinand
: Antverpiœ, Ex Officina Ioannis Meursi, Anno 1636
: Le même titre est répété dans un beau frontispice au feuillet suivant. Belle vignette sur le titre imprimé représentant une poule couveuse et signée P. P. Rubens. 8 feuillets pour les titres, le portrait (en buste) du Cardinal Infant, la dédicace des magistrats de Gand au roi Philippe IV (frère de Ferdinand), le portrait de Philippe IV, la liste nominative des magistrats de Gand qui formaient le cortège du prince, 68 p. de texte plus 2 feuillets à la fin pour la table, l’approbation et le privilège, avec 42 planches grand in-f°, dont 3 se dépliant, y compris le frontispice et les portraits.
: 1 vol.
: 68 p.
: grand in-f°
: avec 42 planches
Latin

: Art / Carrousels et jeux équestres

« Ces planches ne sont pas signées, sauf la vignette du titre, mais toutes sont dessinées par Rubens. Un certain nombre représentent soit de nombreux cavaliers, soit des cavaliers isolés, notamment les planches 4, 8, 9 (bataille de Nordlingen), 10, 11, 15, 16, 18, 20, 22, 28, 29, 31, 35 (chevaux marins) et 41.

Malgré tout le respect que mérite la mémoire de Rubens et l’admiration qu’inspirent ses œuvres, il faut bien reconnaître que ce grand peintre ne s’était guère donné la peine de regarder comment un cheval était bâti et qu’il les dessinait aussi mal que ses prédécesseurs :— à l’exception de Léonard de Vinci — que ses contemporains et que beaucoup de ses successeurs. La musculature de ses chevaux est absolument fantaisiste, leurs jarrets sont tarés et la pointe du jarret est remplacée par un méplat comme celui du genou; leurs boulets sont plus tarés encore, etc., etc., mais leurs cavaliers et les personnages réels ou emblématiques qui les accompagnent sont superbes.

On dirait que les peintres de cette époque, pour lesquels l’anatomie humaine n’avait point de secrets, dédaignaient d’étudier celle du cheval et des animaux en général, car les lions que Rubens a représentés dans les deux ouvrages décrits ci-dessus sont aussi fantaisistes que ses chevaux. » Mennessier de La Lance (1915-1921)

: BÉCAN Guillaume

: RUBENS Pierre-Paul

: Ferdinand