Bibliothèque mondiale du cheval

Chevaux et cavaliers arabes dans les arts d’Orient et d’Occident / DIGARD Jean-Pierre, 2002
Chevaux et cavaliers arabes dans les arts d’Orient et d’Occident — exposition présentée à l’Institut du monde arabe, Paris, du 26 novembre 2002 au 30 mars 2003 — [catalogue par Brahim Alaoui, Jean-Pierre Digard, Farouk Mardam-Bey, et al.]; [sous la dir. de Jean-Pierre Digard] / DIGARD Jean-Pierre , ANSARY Nasser EL et BAUCHARD Denis
: Paris , Gallimard Institut du monde arabe, 2002
: avec une bibliographie p. 285-299 et un glossaire
: 1 vol.
: 299 p.
: 23,8 x 31,8 cm
: avec photos
Français
EAN 9782070117437

: Art / Voyages et cultures du monde

« En arabe, le terme "Furûsiyya" désigne les disciplines scientifiques et techniques se rapportant au cheval dans son acception la plus large. Forgé dès la seconde moitié du VIII e siècle de l’ère chrétienne sous le règne des califes abbassides, ce vocable recouvre l’équitation et le dressage, l’hippologie et l’art vétérinaire, l’art et la technologie militaires, la formation du cavalier et du fantassin, la cynégétique et les sports d’adresse. À ces pratiques s’ajoute un code de vertus chevaleresques. Cet ensemble témoigne de la passion que les Arabes nourrissent pour le cheval depuis l’Antiquité tardive, héritiers en cela de traditions antérieures ou voisines. Les arts islamiques reflètent cette passion et la place du cheval dans le vécu et dans l’imaginaire arabo-musulman. Les représentations de chevaux et de cavaliers foisonnent évidemment dans les manuscrits et les miniatures, mais aussi sur les céramiques, les métaux, les textiles. Ces figurations, dans lesquelles le harnachement du cheval et l’équipement du cavalier sont détaillés avec soin, transcrivent une réalité qui dépasse la nécessité fonctionnelle pour faire de ces éléments des chefs-d’œuvre de l’art décoratif.
L’ouvrage invite à la découverte des univers équestres de l’Islam - les sources, la "Furûsiyya", le cheval et le prince, le cheval littéraire- et propose d’aller au-delà avec la vision du cheval arabe,cette fois en terme de race, dans la création artistique occidentale du XIX e siècle. À la suite de la campagne d’Égypte et du voyage des artistes en Orient, celui-ci véhicule le goût de l’ailleurs et féconde l’imagination. Les essais et les commentaires d’œuvres rédigés par des historiens, des historiens de l’art, des conservateurs de musées et de bibliothèques apportent un éclairage nouveau et multiple sur la relation de l’homme avec sa "plus belle Conquête". » Présentation de l’éditeur (2002)