Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur le site :

Réflexions sur la réorganisation des Haras — 1803 et 1805 / MALEDEN Louis BARON DE, 1803 et 1805
Réflexions sur la réorganisation des Haras, l’amélioration des Chevaux et le rétablissement des Manèges; suivies d’un Plan organique; par M. Louis de Maleden, ancien Lieutenant-Colonel de Cavalerie, Membre de la Société Impériale d’Agriculture, Sciences et Arts de Strasbourg. On y a joint les extraits des Comptes-rendus de cet Ouvrage par différens Journaux, ainsi que quelques lettres particulières adressées à l’Auteur, qui y sont relatives. / MALEDEN Louis BARON DE
: Versailles , Paris , l’Imp. Ph. D. Pierres et Bossange, Masson et Besson, 1803 et 1805
: 2 tomes en 1 vol. VIII-234 p. pour le 1 er ouvrage, 60 pour le 2 e et 31 pour les extraits de journaux et lettres particulières qui, cette fois, sont à la fin. Il n’y a, d’ailleurs, aucun changement.
: 1 vol.
: VIII-234, 60-31 p.
: in-8°
Français

: Droit / Utilisation agricole et territoriale

« L’auteur fait d’abord un bon historique des haras et de leur organisation sous l’ancien régime et donne les principes à suivre pour le choix des reproducteurs, l’élevage, le croisement, etc. Dans son 2 e ouvrage, il demande que la France soit divisée en quatre grandes circonscriptions hippiques sous la direction d’autant d’Écuyers-Directeurs-Généraux des Haras, des Manèges et des quatre grands rassemblements de chevaux. Il demande une organisation à peu près semblable à celle qui existait avant la Révolution, avec quelques modifications et améliorations. On ne saurait le suivre dans ces détails. Il faut, d’ailleurs, tenir un large compte de l’époque à laquelle il écrivait, mais beaucoup de ses propositions sont judicieuses, et il faut lui savoir gré, malgré quelques erreurs de ses principes de croisement, d’avoir défendu le cheval anglais, alors si violemment attaqué. Maleden était un observateur judicieux; ses voyages avaient formé son goût et développé ses connaissances hippiques. Au milieu de l’effroyable misère dans laquelle se débattait alors l’élevage, ruiné par les guerres et les réquisitions, il a planté un jalon qui n’a pas été inutile pour la restauration de nos ressources hippiques. » Mennessier de La Lance (1915-1921)