Bibliothèque mondiale du cheval

La scintigraphie osseuse chez le cheval à l’aide d’un détecteur manuel / BOUQUET Béatrice, 1998
La scintigraphie osseuse chez le cheval à l’aide d’un détecteur manuel, étude descriptive — Béatrice Bouquet; sous la direction de Jean-Marie Denoix / BOUQUET Béatrice
: Maisons-Alfort, École nationale vétérinaire d’Alfort, 1998
: thèse doctorat vétérinaire ENV Alfort
: 1 vol.
: 131 p.
Français

: Elevage / Manuel vétérinaire

« Dans cette technique de localisation lésionnelle, on injecte une substance radioactive qui va s’absorber sélectivement sur les zones ou le métabolisme osseux est augmenté, notamment les fractures de fatigue. Puis on mesure avec une sonde manuelle l’activité nucléaire à différents points préétablis de la structure incriminée (membres, bassin). Un logiciel trace les histogrammes de comparaison droite/gauche. L’interprétation des résultats doit tenir compte du contexte clinique et de l’existence de faux positifs et négatifs. En respectant certaines précautions, le risque encouru par les opérateurs est faible. Comparée à la gamma-caméra, la technique manuelle est moins coûteuse, moins dangereuse, mais moins spécifique et moins adaptable (tissus mous). En deuxième partie, nous décrivons le contexte d’utilisation de la scintigraphie dans une clinique anglaise de Newmarket pendant 7 mois. Environ 2 scintigraphies sont réalisées par semaine, le plus souvent chez de jeunes pur-sang présentant une boiterie aiguë, modérée, pour lesquels les autres techniques de localisation n’ont pu aboutir (inspection, palpation, anesthésies locorégionales) ou être réalisées (cheval dangereux, suspicion de fracture). Dans 2/3 des cas ou elle a été mise en œuvre, la scintigraphie a participé directement au diagnostic (souvent couplée à la radiographie). Cependant, elle semble réservée à un type d’association qu’on ne trouve pas en France (11 vétérinaires équins) d’autant plus que d’autres techniques la supplantent déjà (échographie osseuse pelvienne). » Présentation de l’éditeur (1998)