Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur le site :

Détermination d’un rythme de perfusion de romifidine pour introduire une sédation chez le cheval / HEBERT Perrine, 2012
Détermination d’un rythme de perfusion de romifidine pour induire une sédation chez le cheval : effet de l’adminitration concomittante de butorphanol — Perrine Hebert; sous la direction de Karine Portier. / HEBERT Perrine
: Lyon , École nationale vétérinaire de Lyon, 2012
: thèse doctorat vétérinaire ENV Lyon; avec une bibliographie p. 59-64
: 1 vol.
: 80 p.
: 30 cm
Français

: Elevage / Manuel vétérinaire

« L’objectif de cette étude est de déterminer des rythmes de perfusion de romifidine seule et de romifidine combinée au butorphanol afin d’induire une sédation constante chez le cheval debout pendant 2 heures et des concentrations plasmatiques en romifidine constantes également. L’étude est réalisée en aveugle et est randomisée et croisée. Les sujets sont une population de dix chevaux adultes en bonne santé. Après une présentation des molécules de romifidine et de butorphanol ainsi que de l’intérêt d’utiliser une perfusion à rythme constant (CRI) par rapport à des bolus répétés dans une première partie bibliographique, nous calculerons les rythmes de perfusion de romifidine dans deux protocoles (avec ou sans butorphanol) en nous basant sur la hauteur de tête de l’animal par rapport au sol pour évaluer la sédation. Le bolus de charge est de 80 µg/kg de romifidine suivi de bolus de 20 µg/kg quand la hauteur de tête dépasse 50% de la valeur normale et le bolus de charge du butorphanol est de 18 µg/kg suivi d’une perfusion à rythme constant de 25 µg/kg/h. Nous doserons ensuite les concentrations plasmatiques par chromatographie liquide couplée au spectrophotomètre de masse. Les données ont été analysées par des tests T de comparaison des moyennes sur séries appariées et des tests d’analyse de variance ANOVA à deux facteurs suivi d’un test de Wilcoxon. On conclut qu’il n’y a pas de différence significative entre la dose de romifidine requise qu’il y ait du butorphanol ou non (R : 30 µg/kg/h, RB : 29 µg/kg/h) et que les concentrations plasmatiques en romifidine atteintes avec ces protocoles sont constantes toute la deuxième heure de l’administration de la perfusion. L’objectif de l’étude est donc atteint mais cette dernière montre que l’ajout d’une CRI de butorphanol à une CRI de romifidine ne permet pas de réduire le rythme en romifidine même s’il permet de prolonger la sédation induite par le bolus initial de romifidine. » Présentation de l’éditeur (2012)