Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur le site :

Les fractures de fatigue chez le cheval / DAUVILLIER Julie, 2004
Les fractures de fatigue chez le cheval — Julie Dauvillier; sous la direction de Jean-Marie Denoix / DAUVILLIER Julie
: Maisons-Alfort, École nationale vétérinaire d’Alfort, 2004
: thèse doctorat vétérinaire ENV Alfort; avec une bibliographie
: 1 vol.
: 91 p.
: 30 cm
Français

: Elevage / Manuel vétérinaire

« Les fractures de fatigue constituent une entité pathologique fréquente chez les chevaux de sport en particulier les galopeurs et leurs répercussions économiques sont considérables notamment dans le milieu des courses. La synthèse bibliographique des récentes découvertes sur l’étiopathogénie de cette pathologie nous permet de mieux appréhender les possibilités de traitement et de prévention. L’apparition des fractures de fatigue est directement corrélée à la physiologie osseuse et plus particulièrement aux mécanismes d’adaptation de l’os à son environnement mécanique : le modelage à la surface de l’os, et le remaniement qui remplace en profondeur le tissu osseux endommagé ou inadapté par du tissu sain. Le mécanisme de remaniement passe par une phase de résorption qui fragilise provisoirement l’os. Lorsqu’elles concernent le cortex dorsal du Mc III, les fractures de fatigue font le plus souvent suite à une autre pathologie qui leur est associée, les « bucked shins » ou périostites diffuses du métacarpe. Fracture de fatigue et périostite diffuse résultent toutes deux d’un déséquilibre entre les contraintes appliquées à l’os et les capacités d’adaptation de celui-ci. Les micro-dommages dus aux contraintes excessives et le processus de réparation s’entretiennent mutuellement résultant en une fragilité croissante de l’os qui mène à la fracture. Le diagnostic des fractures de fatigue est difficile, les signes radiographiques pouvant mettre plusieurs semaines pour apparaître. L’introduction de nouvelles techniques d’imagerie a permis une grande avancée mais celles-ci demeurent peu accessibles. Le traitement, qu’il soit médical ou chirurgical, réside avant tout dans une interruption prolongée de l’exercice. Mais la prévention est, ici encore plus qu’ailleurs, le meilleur des remèdes et passe par la révision des programmes d’entraînement qui doivent laisser le temps à l’os de s’adapter aux contraintes mécaniques qu’on lui impose. » Présentation de l’éditeur (2004)