« Deux méthodes de superovulation, administration de eFSH et immunisation anti-inhibine,
ont été étudiées chez la ponette Welsh. Avec eFSH, la production d’embryons est limitée
par des non-réponses (23%) et par la formation de follicules lutéinisés ou anovulatoires.
Une posologie de eFSH de 3,45 mg par jour en 3 injections IV a été calculée comme
équivalente aux quantités produites chez des juments ovariectomisées. Comparée à cette
dose, la dose de 1,72 mg induit de moindres perturbations endocrines (seul le pic
ovulatoire de LH est supprimé) et permet d’obtenir plus d’ovulations (2,9 vs 1,9)
et d’embryons (1,1 vs 0). La LH résiduelle, présente dans la préparation injectée,
est impliquée dans les effets indésirables observés, mais la suppression du pic de
LH n’a pas de conséquences défavorables. L’administration d’anticorps équins anti-inhibine
induit une augmentation modérée de la FSH et de la LH plasmatiques, associée à une
stimulation ovarienne chez 35 à 50% des femelles. Toutefois, au cours du cycle post-traitement,
le nombre d’embryons est augmenté (1 vs 0,65) mais pas le nombre d’ovulations, ce
qui suggère une amélioration de la qualité des embryons. » Présentation de l’éditeur
(2004)