« Synchroniser correctement l’ovulation et l’insémination artificielle chez la jument
est essentiel pour améliorer les chances de gestation. Or la variation de la durée
de l’œstrus ainsi que celle du moment de l’ovulation après le début de l’œstrus rend
la prédiction de ce moment difficile. L’induction pharmacologique de l’ovulation permet
de réduire cette variation. Nous avons comparé l’efficacité et la précision de 3 protocoles
inducteurs de l’ovulation : hCG (3000 U.I., injectés par voie intraveineuse), buséréline
(20g, injectés I.V., toutes les 12 heures, 4 fois maximum), et CEG (dose correspondant
à 5 mg de LH équine, injectée par voie intra-musculaire), sur 4 juments, l’ovulation
étant induite lorque la jument en œstrus présentait un follicule en croissance de
35 mm de diamètre. Les juments ont été échographiées toutes les 6 heures jusqu’à détection
de l’ovulation. Vingt-six cycles au total ont été exloités (5 à 8 par jumnet), et
chaque traitement a été testé 8 à 9 fois. L’ovulation a été induite dans 78%, 75%
et 44% des cas entre 24 et 48h après traitement avec hCG, CEG et buséréline respectivement.
Elle a été induite dans 56%, 22% et 38% des cas entre 36 et 42h après traitement.
L’hCG a induit l’ovulation en 35.25 +- 5.95 h en moyenne, la GnRH en 63.75 +- 32.51
h, et le CEG en 45.75 +- 12.16 h. Aucune différence d’efficacité ni de précision n’a
été mise en évidence statistiquement : les 3 traitements sont équivalents dans notre
expérience, ce qui rejoint les données trouvées dans la littérature, nénamoins nos
résultats semblent manquer de valabilité. » Présentation de l’éditeur (2010)