Bibliothèque mondiale du cheval

La Grande Guerre à cheval / ANDRÉANI Jean-Louis, Novembre 2014
La Grande Guerre à cheval : Le rêve brisé de la cavalerie française / ANDRÉANI Jean-Louis
: Cuise-la-Motte, Le Pin-au-Haras, Éditions Le Trotteur ailé IFCE, Novembre 2014
: avec une bibliographie p. 233-237
: 1 vol.
: 239 p.
: 24 cm
: avec photos, cartes
Français
EAN 9782915250404

: Art / Histoire

« "La Grande Guerre à cheval" n’est pas un livre d’Histoire, mais un livre qui raconte une histoire : celle de la cavalerie française pendant la première Guerre mondiale, dont l’action à cheval constitue l’un des volets les plus oubliés, voire méconnus, du conflit. La terrible légende de la Grande Guerre a bien été écrite, pour l’essentiel, par les grandes vagues de poilus, arcboutés dans les tranchées fangeuses ou envoyés au feu pour des attaques sans retour. Malgré tout, des dizaines de milliers d’hommes sont partis pour la guerre à cheval, armés de la lance ou du sabre, souvent avec une cuirasse et un casque à crinière. Même réduite, la cavalerie montée restera présente jusqu’à la fin de la guerre. Au début, le XIX e siècle est encore dans les armes, les conceptions de combat, mais aussi dans les cœurs. Si les conscrits suivent leurs officiers, ceux-ci, surtout les plus jeunes, veulent être les dignes héritiers des glorieux sabreurs de l’Empire. Ils brûlent de venger leurs aînés de la cavalerie sacrifiée de 1870, ne rêvent pour la plupart que de charges et de chevauchées victorieuses. Mais peu à peu, le rêve se brise. La cavalerie allemande refuse le combat à l’ancienne. Les erreurs initiales du commandement dilapident la cavalerie. L’installation de la guerre de position, l’échec des offensives sanglantes imposées à l’infanterie, rendent inopérantes les qualités premières de l’arme : vitesse, mobilité, surprise, capacité de choc. L’irruption massive de l’artillerie bouleverse la manière de faire la guerre, tandis que la motorisation et l’aviation naissante détrônent la cavalerie, en partie démontée. Les hommes ne sont pas en cause : la valeur militaire de la cavalerie est reconnue au combat... à pied. Ainsi les cuirassiers démontés deviennent des troupes d’élite qui s’illustrent notamment au Chemin des Dames. Mais jusqu’au bout, des cavaliers mènent à cheval et au sabre des actions brillantes. Après la fin de la guerre, ni l’Allemagne, ni la France ne suppriment leur cavalerie. Mais celle-ci n’est plus qu’une infanterie portée, même si les manèges de Saumur ne désemplissent pas. La guerre de 14 aura bien été la dernière charge de la cavalerie française. » Présentation de l’éditeur (2014)