Bibliothèque mondiale du cheval

In hoc libro haec insunt Hippocomicus quae est disputatio de curandis equis / XÉNOPHON, Anno Christi, 1556
In hoc libro haec insunt Hippocomicus quae est disputatio de curandis equis —Xenophontis liber de re Equestri Latinus factus — Nomina equestria Graeca & Latina — Xenophontis libri de Repub. Lacedaemoniorum & Atheniensium — Itemque de praefectura Equestri conuersi in sermonem Latinum — Historia rei nummariae siue de nomismatis Graecis & Latinis. Avtore Ioachimo Camerario Papeberg. / XÉNOPHON et CAMERARIUS Joachim le père
: Elaborantvr Lipsiae, in Officina Valentini Papae, Anno Christi, 1556
: 12 feuillets non chiffrés pour le titre, la dédicace de Camerarius « Magnifico viro Floriano Grispeccio... » une pièce de vers du même adressée « Danielo Stibaro Rabeneccio... », une lettre du même « Magnifico Domino Georgio Loxano... » et 342 p. Lettres initiales ornées.
: 1 vol.
: 12 feuillets et 342 p.
: petit in-8°
Latin

: Art / Histoire

« L’ Hippocomicos occupe les 64 premières p.; le Xenophontis Libellus de Re equestri , les p. 65 à 96, le chap. De Nominibus Equestribus , ajouté dans cette édition, les p. 97 à 139, le Xenophontis de Praefectura seu Disciplina Equestri Liber , les p. 214 à 249 avec une nouvelle dédicace de Camerarius « Virtute Sapientiaque praestanti... Christophoro Carlovicio Praefecto opp. Lipsensi ». Comme dans l’édition de 1539, le traité De Nomismatis termine l’ouvrage.

Outre les augmentations annoncées au titre, cette édition contient quelques corrections aux sujets hippiques traités, principalement à l’ Hippocomicus . Elle est aussi mieux imprimée et plus correcte que les précédentes. Dans sa dédicace à Florian Grispecci, Camerarius rappelle qu’il profite maintenant de l’expérience que lui ont acquise ses traductions des auteurs grecs qu’il poursuit depuis dix-sept ans.

Dans la traduction latine des œuvres de Xénophon publiée à Bâle en 1545 par Nicolas Brylinger , et qui est due à 11 traducteurs différents, le livre De Re equestri est traduit par Joachim Camerarius .

Il en est de même dans l’édition due à Henri Estienne . Les traductions de Camerarius ne contiennent pas le texte grec de Xénophon.

Toutes sont assez rares.

L’ Hippocomicus , qui est, son œuvre personnelle, contient de bons préceptes d’hygiène, quelques notes historiques, des passages sur le dressage, sur l’embouchure et des remèdes. Il y recommande les bons traitements et la douceur, les précautions hygiéniques, le pansage à la main, proscrit certains remèdes violents, indique les précautions à prendre pour éviter les incendies dans les écuries qu’il conseille de construire en pierre et dont il interdit, pendant la nuit, l’entrée aux ivrognes : « totos dies hilariuscule inter pocula », etc., etc.

Camerarius s’appuie souvent sur les auteurs grecs et latins, mais son Hippocomicus n’en est pas moins une œuvre originale et intéressante. » Mennessier de La Lance (1915-1921)

: XÉNOPHON

: CAMERARIUS Joachim le père

Notes :